Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinequartier du Marinier
quartier du Marinier

Référence de la notice
IA13001166
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 février 2010
Date de dernière modification de la notice
14 novembre 2023
Rédacteur de la notice
Fuzibet Agnès ; Gontier Claudie
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
quartier du Marinier
Appellation d'usage
quartier du Marinier
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
quartier
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Marseille 16e arrondissement ; Marinier (chemin du) ; Estaque (l') ; Marinier (quartier du)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Grand Projet de Ville, l'Estaque-les Riaux
Lieu-dit
Estaque (l') ; Marinier (quartier du)
Adresse de l'édifice
Marinier (chemin du)
Références cadastrales
1978 Estaque R ; 1978 Estaque A ; 1978 Estaque B
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
four à chaux
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
En 1819, le secteur nommé alors "les Vallons" est occupé essentiellement par quelques grandes parcelles de bois et broussailles avec de très petites pièces de terres cultivées. Il est vide de toutes constructions. Une propriété d'une quarantaine d'hectares dite La Marinière est attestée en 1862, mais le toponyme "le Marinier" ne figure sur les matrices cadastrales qu'à partir des années 1900. Lors du partage en 1866, entre Louis et Jules Lieutaud un chemin charretier de trois mètres de large suivant le "grand ruisseau venant du Jas de Rode", créé par les co-partageants est mentionné et marque la limite entre les lots. Apparaissent au milieu du 19e siècle en fond de vallon, des fours à chaux et au tout début du 20e siècle des bâtiments agricoles très modestes. Des modifications importantes ont lieu dans l'entre-deux-guerres avec la création de deux lotissements pavillonnaires : le lotissement Fabre (Référence IA13001164) et le lotissement Rabezzana (Référence IA13001165). Le quartier devient un lieu d'habitation pour une population ouvrière. Le cadastre mentionne deux commerces et une école dans les années 1930-1950. Le mouvement de morcellement continue après la Seconde Guerre par l'extension du lotissement Rabezzana et par la création du lotissement Kuhlmann (Référence IA13001170). Le lotissement d'anciennes campagnes dans le quartier des Piches, le long de la montée Pichou, dans la dernière décennie, modifie profondément le quartier du Marinier, par la création d'une voirie taillée au bull qui relie la montée Pichou au chemin du Marinier, mettant ainsi un terme à l'enclavement du vallon. Le mouvement de densification du bâti se poursuit par le morcellement de la propriété Pierre (non étudiée) dans la partie encaissée du vallon et par l'extension des constructions en sommet de pente au-dessus de la route du Beau-Soleil. La partie est du secteur, desservie par le chemin des Poudrières, dont le nom est vraisemblablement lié à l'installation dans les années 1930 d'une fabrique d'explosif, reste quasi déserte.
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
Le quartier, éloigné de plusieurs kilomètres de la zone urbanisée de l'Estaque, est limité au sud par la voie ferrée, au nord par les limites communales, à l'ouest par les parcelles desservies par le chemin du Marinier. Autrement dit le bassin versant du ruisseau du Marinier jusqu'à la voie ferrée. Il forme une poche construite au sein du massif de collines et n'est relié à l'extérieur que par le chemin du Marinier qui suit le fond de vallon et passe sous la voie ferrée. Ce secteur est constitué de collines dont les crêtes culminent à près de deux cents mètres, cependant que les fonds de vallon sont situées à 50-60 mètres d'altitude. Sur ces pentes abruptes, où subsistent des traces de terrasses de culture, s'étagent les maisons des lotissements. Pavillons modestes situés en pied de pente ou à mi-pente, ces habitations ne dépassent guère les deux niveaux d'élévation. Ces pentes offrent un paysage très habité d'un semis de maisons dans des jardinets de collines. Actuellement, le quartier ne compte plus d'école ni de commerce et le seul espace public est un boulodromme.
Date de l'enquête ou du récolement
1999
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique ; propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA13001166
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 février 2010
Date de dernière modification de la notice
14 novembre 2023
Rédacteur de la notice
Fuzibet Agnès ; Gontier Claudie
Mentions légales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Contactez-nousEnvoyer un courriel