Bâtiment administratif d'entreprise
Entrée monumentale
Bâtiment administratif d'entreprise (entrée monumentale)
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Arles ; 33 avenue Victor-Hugo
Bouches-du-Rhône
Arles
Victor-Hugo (avenue) 33
1963 AV 89
En ville
Infirmerie ; bureau ; cantine ; conciergerie ; écurie ; horloge publique ; remise de matériel d'incendie
Usine de matériel ferroviaire dite ateliers Sncf, actuellement établissement de bienfaisance, centre culturel, centre de formation
IA13001260
19e siècle
20e siècle
A l'origine, seul existait le bâtiment de la direction (IA13001270), qui constituait en fait l'extrémité nord de l'ajustage, ainsi que, sur le même axe, l'entrée monumentale des ateliers, où se trouvaient le concierge (pavillon est) et les services médicaux (pavillon ouest). Au pavillon ouest furent adjoints au cours du 20e siècle des extensions diverses. Le bâtiment qui le prolonge immédiatement vers le sud fut construit en 1905 pour le rez-de-chaussée et à une date plus tardive pour le premier étage. L'ensemble qui continue encore vers le sud, se compose de trois éléments de dates différentes. La partie centrale, qui comporte sept fenêtres côté est, fut édifiée à une date indéterminée mais antérieure à 1939. Immédiatement au nord, on combla l'espace laissé libre entre cette construction et celle de 1905 en 1960, tandis que l'extrémité sud, pourvue d'une fenêtre sur sa face est, fut contruite en 1946. C'est là que fut installée la cantine des ateliers en 1964. Depuis la fermeture du site, une partie de ces locaux a été mise à disposition du Secours populaire français. L'élement principal de cet ensemble de bâtiments administratifs, appelé Bureau de la troisième circonscription du matériel, fut élevé dans le cadre de l'agrandissement des ateliers entrepris en 1884. Il s'agit de l'imposant bâtiment que l'on rencontre immédiatement à gauche une fois passée l'entrée. Il était déjà achevé en 1889, lorsque furent mis en chantier les deux constructions dont il est séparé par un long escalier droit. La première, où furent installées les pompes à incendie, ainsi que l'écurie dans le premier niveau de soubassement, et la seconde, en appentis, pour les matières inflammables.
Calcaire ; enduit ; moellon
Tuile creuse ; tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; zinc en couverture
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Toit à deux pans ; toit en pavillon ; toit brisé en pavillon
A l'exception des logements patronaux, tous les bâtiments qui n'abritaient pas directement un atelier de production sont situés dans l'angle nord-ouest des ateliers. Plusieurs bâtiments composent cet ensemble. L'entrée monumentale des ateliers, avec ses deux pavillons latéraux encadrant le grand arc de la porte, en est le principal. Chaque pavillon possède deux niveaux et est couvert d'un toit en pavillon. Leurs chaînes d'angle en besace forment un léger bossage, et leurs élévations sont marquées par quatre bandeaux dont un, celui qui sépare les deux niveaux, fait fortement saillie sur le nu du mur et se prolonge en imposte dans l'élévation de l'arc central. Celui-ci, en plein cintre, est surmonté d'un édicule en forme de lucarne, qui est couronné d'un fronton et dont l'attique, encadré de deux ailerons, accueille une horloge sur chacune de ses faces. Le pavillon ouest a été, au fil du temps, prolongé d'une succession de bâtiments à deux puis un seul niveau formant un alignement et séparant les ateliers de la petite rue qui les longe. C'est là que se logèrent différents services pour les ouvriers des ateliers : cantines, infirmeries etc. Seule la partie à deux niveaux s'est inspirée du vocabulaire architectural des deux pavillons. Un autre bâtiment important appartient à cet ensemble. Construit pour abriter des bureaux et une écurie, il fait face, dans sa plus grande longueur, à l'alignement précité, et rattrape la différence de niveau entre l'entrée monumentale et le sol des ateliers par un niveau de soubassement de grande hauteur. L'entrée principale du rez-de-chaussée surélevé se fait au niveau de l'entrée monumentale. Il comprend également un étage carré et un niveau de comble. La hauteur des baies accentue encore l'impression de verticalité de cette construction dont le toit est composé d'un brisis couvert de zinc et d'un terrasson couvert de tuiles mécaniques. Une surélévation en béton a été ajoutée pour accueillir les sirènes de l'usine. Le décor des façades tranche nettement avec celui des autres constructions des ateliers. Les couronnements des baies, imposants, soulignent la différence de traitement entre le rez-de-chaussée surélevé qui utilise l'arc segmentaire et le premier étage qui, lui, fait appel à la plate-bande. Des chaînes d'angle et des jambes, harpées, courent des soubassements en pierre de taille du rez-de-chaussée surélevé jusqu'à la corniche.
Établissement industriel désaffecté
Propriété d'un établissement public de l'Etat
2005
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2006
Buffa Géraud
Sous-dossier avec sous-dossier
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