Temple ; salle des fêtes
Temple protestant, puis salle des fêtes
Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; 118 ter avenue de la République
Anciennement région de : Basse-Normandie
Deauville
Trouville-sur-Mer
République (avenue de la) 118 ter
1984 AI 611, 612
En ville
3e quart 19e siècle
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1864
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques ; attribution par source
En vue d'attirer dans la station une population estivale pratiquant le culte protestant, la Société des terrains de Deauville fait ériger un temple en 1864. uvre des architectes Desle-François Breney et André Jal, il est inauguré le 20 juillet 1865. En 1866, la municipalité en devient propriétaire, l'entretien restant à la seule charge des fidèles. Faute de moyens, ces derniers le laissent se dégrader. Le consistoire de Caen n'ayant pas accepté la proposition faite par la municipalité en 1866 de lui rétrocéder l'édifice, celui-ci est finalement fermé en 1898. Privée de salle de spectacle depuis 1889, date de fermeture du casino (cf. notice : IA14003139) , la municipalité entreprend en 1901 la conversion du temple désaffecté en salle des fêtes. Alexandre Buchard, architecte de la ville, procède aux aménagements nécessaires, prolongeant la nef en 1902 afin d'accueillir une scène de théâtre. En 1921, après avoir acquis les terrains annexes, la municipalité fait agrandir le bâtiment de deux ailes latérales (architecte : George Madeline). Suite à deux rapports successifs (1933 et 1937) établis par les architectes Paul et Raymond Delarue sur l'état du clocher, celui-ci est détruit en 1937. Durant la Seconde Guerre mondiale, la salle des fêtes sert d'entrepôt au mobilier provenant des villas. En 1944, elle est louée à bail pour en faire un cinéma. En 1950, l'architecte Marcel Germain est chargé d'agrandir le bâtiment et d'apporter les modifications nécessaires pour l'inscrire dans cette nouvelle fonction. Ses trois projets de style normand sont rejetés, ainsi que celui, de style moderne, déposé en 1956. En 1959, une nouvelle proposition, consistant à conserver le bâtiment existant et à construite un hall d'entrée abritant un escalier en fer à cheval et un péristyle portant balcon à l'étage sur le modèle du théâtre des Variétés à Paris, est retenue. Les travaux ont réceptionnés le 8 juin 1963.
Brique ; pierre ; calcaire ; béton
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
3 vaisseaux
Toit à longs pans
La salle des fêtes est implantée sur une parcelle polygonale, située à l'intersection de l'avenue de la République et de la rue Gambetta. A l'origine, cet édifice, de plan rectangulaire régulier, comprenait une nef à trois vaisseaux de cinq travées, percée de baies cintrées. Le gros-uvre était en brique, dont les variantes polychromes participaient au décor des élévations. Le porche monumental était surmonté d'un fronton triangulaire. Le clocher était coiffé d'un campanile. Cet édifice s'inscrivait dans la tradition des édifices religieux de style néo-roman en vogue au 19e siècle. Entièrement remanié lors de campagnes successives, il n'arbore plus aucun élément laissant supposer sa fonction initiale. Dépourvu de son clocher, agrandi de deux ailes latérales et d'un hall d'entrée, il s'inscrit dorénavant dans un style néo-classique notamment grâce à sa façade principale. En béton sous enduit imitant un appareil régulier, celle-ci est animée par le péristyle et le balcon du premier étage, surmonté d'un fronton triangulaire.
Style néo-roman
Remanié
Propriété d'une société privée,propriété de la commune
1998
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
2004
Plum Gilles ; Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier
Dossier individuel
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33