POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Maison de villégiature dite Villa Paquin ou Les Abeilles, puis Villa Citroën, actuellement immeuble dit Les Abeilles

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison ; immeuble

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature

Appellation d'usage

Villa Paquin ; Les Abeilles ; Villa Citroën

Titre courant

Maison de villégiature dite Villa Paquin ou Les Abeilles, puis Villa Citroën, actuellement immeuble dit Les Abeilles

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; 15 boulevard Eugène Cornuché ; rue Robert Fossorier

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deauville

Canton

Trouville-sur-Mer

Adresse de l'édifice

Eugène Cornuché (boulevard) 15 ; Robert Fossorier (rue)

Références cadastrales

1984 AH 150

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; enclos ; portail ; communs ; serre

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1909

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Paquin Jacob et Irène (commanditaire) ; Citroën André (habitant célèbre)

Description historique

La villa Les Abeilles est construite en 1909 par l'architecte Auguste Bluysen pour la couturière Irène Paquin, sur une parcelle auparavant occupée par la Villa Delahante, détruite en 1906. A l'origine, la villa est implantée dans l'angle ouest d'une parcelle traversante, bordée au nord-ouest par la Terrasse (actuellement boulevard Eugène Cornuché) , au sud-ouest par la rue de la Poste (actuellement rue Robert Fossorier) et au sud-est par la rue de l'Ecluse (actuellement rue Jean Mermoz). Les communs, établis sur une parcelle rectangulaire située à l'angle de la rue Jean Mermoz et de la rue de la Poste, comptent alors deux corps de bâtiment : l'un à usage d'écuries, de remises à automobiles et de logement réservé aux gens de maison, l'autre à usage de serres. Au cours du 3e quart du 20e siècle, la partie sud du jardin et la parcelle occupée par les communs sont séparées de la propriété pour permettre d'y construire deux immeubles. La villa quant à elle est divisée en appartements.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; brique ; faux pan de bois ; bois

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; demi-croupe ; toit à l'impériale ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Située sur le front de mer, la villa Les Abeilles est actuellement implantée sur une parcelle rectangulaire bordée au nord-ouest par le boulevard Eugène Cornuché et au sud-ouest par la rue Robert Fossorier. Elle est délimitée par un enclos qui n'est pas d'origine. De plan rectangulaire, la villa compte un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et deux étages de comble. Associant longs pans et demi-croupe, le toit est couvert en tuile plate. Il était autrefois rehaussé d'épis de faîtage. Le gros-œuvre est en béton, enduit en ciment au rez-de-chaussée et masqué sous un placage en brique au premier étage. Dans les parties hautes, il est orné d'un faux pan de bois plaqué d'inspiration Art nouveau, rehaussé à l'origine par un hourdis de couleur ocre, et d'un bardage. Orientée vers la mer, la façade nord-ouest est ceinturée au rez-de-chaussée par une terrasse surélevée dont les courbes font référence au répertoire ornemental Art nouveau. Le garde-corps en béton à balustres à panse galbée en quart-de-rond est d'inspiration plus classique. Les parties hautes de cette façade sont animées par deux pignons latéraux en surplomb reliés par une loggia. Cette composition est à rapprocher de la résidence de Staden Sussex, dans la banlieue de Londres, conçue par Phillip Webb en 1892. La façade sud-est, percée d'un porche dans-œuvre accessible par un escalier droit maçonné, est cantonnée d'une tourelle demi-hors-œuvre coiffée par un toit à l'impériale logeant l'escalier éclairé par une large verrière.

Commentaires d'usage régional

Villa du front de mer,villa en milieu de parcelle,parcelle rectangulaire,parcelle en angle d'îlot,style Moderne,Art nouveau,éléments saillants (balcon, terrassé surélevée, bow-windows)

État de conservation (normalisé)

Bon état

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation

Observations concernant la protection de l'édifice

Variation libre et moderne sur le style du manoir, d'inspiration plus anglaise que normande, la villa Les Abeilles s'est imposée comme un modèle de l'architecture de la villégiature et a fait l'objet de nombreux articles dans les recueils d'architecture : "L'architecture du littoral", "Répertoire de l'habitation", "Monographie des bâtiments modernes" et "villas normandes et anglaises".

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Tournoux Marie-Noël ; Hébert Didier

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33