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Plateforme ouverte du patrimoine

Pont dit pont de l'Union ou pont de Trouville-Deauville ou pont de la Gare, puis pont des Belges

Désignation

Dénomination de l'édifice

Pont

Appellation d'usage

Pont de l'Union ; Pont de Trouville-Deauville ; Pont de la Gare ; Pont des Belges

Titre courant

Pont dit pont de l'Union ou pont de Trouville-Deauville ou pont de la Gare, puis pont des Belges

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; C.D. 513

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deauville

Canton

Trouville-sur-Mer

Adresse de l'édifice

C.D. 513

Références cadastrales

1984 AI non cadastré ; domaine public

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Milieu 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1862

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Avant la création de la station balnéaire de Deauville, le passage de la Touques s'effectuait à gué à marée basse et en bac au moment du flux. En 1860, au moment de la création de la station, la construction d'un pont reliant les communes de Deauville et de Trouville s'est imposée. L'ouvrage a été projeté dans le prolongement du chemin vicinal dit rue de la Mare (puis avenue Impériale, actuellement avenue de la République) , axe majeur reliant toutes les communes côtières de Dives-sur-Mer à Honfleur. Les plans du pont ont été dressés par Arnoux, ingénieur des Ponts et Chaussées. Autorisée par le décret impérial du 25 juin 1860, sa construction a été réalisée par l'entrepreneur Antoire Mauger, sous la direction de Jean-Louis Celinski de Zaremba, ingénieur des Ponts et Chaussées. L'ouvrage comprenait trois arches de 12 mètres de large, prolongées du côté trouvillais par un pont mobile en tôle permettant le passage des navires jusqu'au port de Touques. "Les perrés aux abords des culées ont été exécutés en moellons de Ranville maçonnés avec mortier de chaux hydraulique et jointage en mortier de ciment. Ce type de moellon résistait mieux à l'humidité et à la gelée que le moellon du pays, tendre et gélif. […]. La chape du pont a été exécutée en asphalte et non pas en mortier de chaux avec enduit de ciment. […]. Les dimensions du pont tournant et les dispositions prévues au projet primitif ayant été modifiées par ordre de l'administration, nous avons dû renforcer beaucoup la charpente fixe en bois de chêne destinée à servir de repos à la travée tournante" (AD Calvados, série S cote 1469, 30 janvier 1862). Le chantier s'est achevé en mai 1862 et la réception définitive des travaux a eu lieu en mai 1863. Symbolisant l'alliance des deux stations situées sur chacune des rives de la Touques, l'édifice portait le nom de "Pont de l'Union". Rapidement la nécessité d'un second accès sur la rivière s'est fait sentir. En 1867, la municipalité a alors envisagé la construction d'un second pont sur la Touques. Mais le projet n'a pas été réalisé. En 1904, le pont existant a été élargi afin de faire face à l'accroissement du trafic. A cette époque, les édiles deauvillais ont proposé l'édification d'une passerelle piétonnière. Cableurt, ingénieur, a dressé le projet, lequel est resté sans suite. Dans les années 1930, le pont tournant a été remplacé par une travée maçonnée. Il était devenu obsolète depuis que le port de Touques avait cessé son activité affectée par la crise économique de 1870. En 1946, au moment du débarquement des troupes alliées, le pont de l'Union a été bombardé. Il a été reconstruit l'année suivante et a alors été baptisé "Pont des Belges" en hommage aux libérateurs de la station balnéaire. Afin de désenclaver le trafic automobile, il a été doublé en 1999 du côté nord. La fin des travaux a été inaugurée le 31 juillet de la même année.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton

Commentaire descriptif de l'édifice

Le pont des Belges a été construit en béton. Il compte une arche à arc surbaissé appuyée sur deux culées et deux demi-arches qui reposent sur deux môles en pierre. Bordé de chaque côté par une rampe en ferronnerie, le tablier comprend quatre voies motorisées ainsi que deux passages piétonniers.

État de conservation (normalisé)

Reconstruit à l'identique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Hébert Didier

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33