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Plateforme ouverte du patrimoine

Orphelinat Saint-Joseph, puis école Saint-Joseph et établissement conventuel de la Congrégation des Franciscaines de Notre-Dame de Pitié de Deauville

Désignation

Dénomination de l'édifice

Orphelinat ; école ; établissement conventuel

Genre du destinataire

De franciscaines missionnaires de Marie

Appellation d'usage

Saint-Joseph

Titre courant

Orphelinat Saint-Joseph, puis école Saint-Joseph et établissement conventuel de la Congrégation des Franciscaines de Notre-Dame de Pitié de Deauville

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; 141, 143, 145 avenue de la République

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deauville

Canton

Trouville-sur-Mer

Adresse de l'édifice

République (avenue de la) 141, 143, 145

Références cadastrales

1984 AC 55, 56, 57

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; mur de clôture ; portail ; chapelle

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1877

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Mérigault Adèle (commanditaire) ; Mérigault Joséphine (commanditaire)

Description historique

La station a vu se développer de nombreuses initiatives philanthropiques. Ainsi, les sœurs Adèle et Joséphine Mérigault, après avoir fait ériger en 1876 une petite chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié, font construire un orphelinat en 1877, dit pavillon Saint-Joseph, destiné à accueillir en priorité les filles de marins ayant péri en mer. Comprenant des salles de classe au rez-de-chaussée et un dortoir à l'étage, l'établissement est placé sous l'autorité des Franciscaines missionnaires de Marie, qui s'installent physiquement à Deauville en 1878. De nouveaux bâtiments conventuels (cloître, réfectoire et dortoir) sont construits en 1883 sur les plans dressés par l'architecte Delarue, mais la chapelle n'est consacrée qu'en 1890. A cette date, les baies reçoivent un ensemble de verrières narrant le cycle de la vie de saint François d'Assise, réalisées par Louis-Auguste Duhamel-Marette, peintre-verrier à Evreux (Eure). En 1897, le pavillon Saint-Joseph est agrandi d'une aile en retour d'équerre portant le nom de pavillon Biesta-Monrival. Durant la Première Guerre mondiale, l'orphelinat est converti en hôpital militaire. Une partie des bâtiments est toujours dévolue à la Congrégation des Franciscaines de Notre-Dame de Pitié de Deauville. Ceux de l'orphelinat sont à usage d'établissement scolaire.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit ; pierre ; calcaire ;

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée ; élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; pignon découvert ; pignon couvert ; toit en bâtière

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Commentaire descriptif de l'édifice

Bordé au nord-ouest par l'avenue de la République, cet ensemble comprend une chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié, le Pavillon Saint-Joseph avec une aile en retour d'équerre portant le nom de Pavillon Biesta-Monrival et des bâtiments conventuels (chapelle, cloître, réfectoire, dortoir). De plan rectangulaire, la chapelle Notre-Dame de Pitié, est coiffée par un toit en bâtière couvert en ardoise. De volumétrie simple, elle comprend un vaisseau à trois travées. Le gros-œuvre est en brique et en pierre calcaire. La base de l'édifice est en pierre calcaire appareillée en opus incertum et soulignée par des joints bombés en ciment. La partie haute est parée d'un enduit imitant un appareil régulier. Les contreforts des façades latérales sont en brique. Ils encadrent les baies en ogive ornées de verrières. La corniche de toit est composée d'arcades en ogive. Cet édifice est de style néo-gothique : le portail de la façade nord-ouest est surmonté d'un linteau en encorbellement et cantonné de deux colonnettes engagées, dont les chapiteaux sont sculptés de feuilles d'acanthe. Les pilastres qui encadrent le portail sont coiffés d'édicules à deux pans couronnés de pinacles fleuronnés. De plan en L, les pavillons comprennent un rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol, un étage carré et un étage de comble. Ils sont coiffés par un toit à longs pans brisés couvert en ardoise. L'étage de comble est éclairé par des lucarnes à fronton triangulaire. Le gros-œuvre est en moellon de calcaire et en brique masqués sous un enduit en ciment. Les éléments en brique (encadrement des baies, bandeaux et corniches de toit) participent au décor des élévations. Le pavillon Saint-Joseph, à 11 travées, s'ordonne autour d'une travée axiale surmontée d'un fronton à redents et ornée au premier étage d'une niche abritant une statue de la Vierge. Les bâtiments conventuels sont en calcaire et en brique. Le porche d'entrée est percé de baies cintrées ornées d'un décor néo-roman.

Commentaires d'usage régional

Style néo-gothique,style néo-roman

État de conservation (normalisé)

Bon état

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM14003050 ; IM14003048 ; IM14003051 ; IM14003045 ; IM14003046 ; IM14003009 ; IM14003047 ; IM14003049 ; IM14003054 ; IM14003052 ; IM14003007 ; IM14003044 ; IM14003008

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Hébert Didier

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33