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Plateforme ouverte du patrimoine

Corderie royale de Rochefort, actuellement musée, bibliothèque municipale, Chambre de Commerce et d'Industrie

Désignation

Dénomination de l'édifice

Corderie

Appellation d'usage

Corderie royale de Rochefort

Destination actuelle de l'édifice

Musée

Titre courant

Corderie royale de Rochefort, actuellement musée, bibliothèque municipale, Chambre de Commerce et d'Industrie

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Rochefort ; rue Jean-Baptiste-Audebert

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Charente-Maritime

Adresse de l'édifice

Jean-Baptiste-Audebert (rue)

Références cadastrales

1875 C1 733 à 735 ; 1994 BI 80 à 86

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; fontaine ; logement

Nom de l'édifice

Ensemble de construction navale dit Arsenal

Références de l'édifice de conservation

IA17000293

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 17e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

La corderie fut le premier bâtiment de l'arsenal mis en service dès 1670. Elle a été édifiée suivant les plans de l'architecte François Blondel. Le chanvre, provenant surtout d'Auvergne et de Bretagne, était stocké et filé dans l'étage de comble, puis commis en cordages au rez-de-chaussée. Le pavillon sud abritait la voilerie, celui du nord le magasin à goudrons, et le pavillon central les étuves et les cuves à goudrons, ainsi que le logement du maître goudronneur. Des contreforts furent adossés à l'élévation ouest vers 1669, en raison sans doute d'un désordre causé par le sous-sol marécageux, qui avait déjà contraint les constructeurs à fonder le bâtiment sur une sorte de radeau de poutres de chêne. Une fontaine est édifiée en 1676 pour amener l'eau nécessaire à la fabrication des câbles. Un corps de bâtiment à deux pavillons, au nord de la corderie, était destiné au logement du maître cordier et aux ouvriers. La fabrication de la corde n'évolua que vers 1820 avec les inventions de l'ingénieur Hubert (chariot monté sur rails, roue de bobinage, machine à filer automatique). La production y était considérable puisqu'elle fournissait la marine royale et les colonies d'Amérique. Le bâtiment fut partiellement reconstruit au début du 19e siècle, avec notamment l'agrandissement des pavillons nord et central. L'activité cessa au début du 20e siècle, et, dès lors, le bâtiment servit de magasins, d'ateliers, puis de musée et d'école pour l'Artillerie navale. Incendié en 1944, il resta à l'état de ruines jusqu'à sa restauration en 1976 et sa transformation en Bibliothèque municipale, Centre international de la Mer et Chambre de Commerce et d'Industrie. La première machine à vapeur y fut installée en 1850. En 1839, 52 ouvriers y travaillent auxquels s'ajoute une trentaine de forçats.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; ardoise

Typologie de plan

Plan régulier

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par voie navigable. Bâtiment de 373 m de long (sans mur de refend intérieur) sur 8 m de large, en moellon de calcaire apparent, en rez-de-chaussée et étage de comble, couvert d'un toit à pans brisés à croupes en tuile creuse et ardoise pour les brisis. Les lucarnes sont alternativement couronnées d'un fronton triangulaire ou cintré, et surmontées d'une boule. L'élévation postérieure est ponctuée de contreforts en volutes. Trois pavillons rythment la façade du côté de la Charente. Le pavillon central, formant avant-corps, n'est relié au corps principal que par un étroit passage, afin de limiter les dégâts en cas d'incendie.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Monogramme

Description de l'iconographie

Le fronton de la porte du pavillon central est orné du monogramme de Louis XIV.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1967/10/10 : classé MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Atelier de fabrication ; fontaine ; machine de production (étudiée dans la base Palissy)

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pouvreau Pascale

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07

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