Corderie
Corderie de l'Arsenal
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Rochefort ; rue Jean-Baptiste Audebert
Anciennement région de : Poitou-Charentes
Jean-Baptiste Audebert (rue)
C 69 à 71
3e quart 17e siècle
1670
Colbert choisit Rochefort pour y fonder un arsenal destiné à armer les bateaux construits à Brest, en raison de sa situation géographique privilégiée. En effet, protégée par les forts des îles voisines et à l'abri dans les terres, celle-ci répond exactement aux contraintes de sûreté exigées par un tel établissement. L'ambitieux projet prévoit tous les bâtiments nécessaires pour la construction, le gréement et l'armement d'un navire, depuis les entrepôts de matières premières, la corderie, la forge, la fonderie de canons, la fosse aux mâts, la forme de radoub, les magasins à vivres jusqu'aux logements des personnels. Le premier atelier mis en service en 1670 est la corderie, édifiée sur les plans de l'architecte François Blondel ; elle est destinée à la confection de câbles et de toiles à voiles à partir de chanvre. La conception de ce bâtiment, tout en étant fonctionnelle, répond de façon parfaite à l'esthétique classique. Sa construction est une gageure en raison d'un sous-sol marécageux qui contraint à la fonder sur un radeau de poutres de chêne. Sa longueur exceptionnelle de 370 m, sans aucun mur de refend, est adaptée à la fabrication de cordages de 195 m de long. Délaissée après l'incendie qui la ravage en 1944, elle est restaurée afin d'accueillir plusieurs services publics.
Établissement industriel désaffecté
Classé MH
1967/10/10 : classé MH
Corderie de l'Arsenal (ancienne), y compris ses bâtiments annexes : château d'eau, fontaine, corps de garde (cad. C 69 à 71) : classement par arrêté du 10 octobre 1967
Arrêté
A signaler
Propriété de la commune
Ministère chargé de la défense
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection