Église paroissiale
Notre-Dame-de-l'Assomption
Eglise paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Nouvelle-Aquitaine ; Charente-Maritime (17) ; Loire-Les-Marais ; rue du Marquis-de-Sérigny
Marquis-de-Sérigny (rue du)
1984 B 238, 239
En village
Litre
14e siècle (?) ; 1ère moitié 19e siècle
1818 ; 1830
Daté par travaux historiques ; porte la date
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption dépendait du prieuré de Saint-Vivien de Saintes. Elle a pu être construite au 14 e siècle (?) date pour laquelle est attestée la seigneurie de Louaire (Loire-les-Marais) dont Guillaume de Mareuil fut le seigneur. Délaissée, elle est embellie, au cours du 18e siècle, grâce aux dons de la famille de Sérigny, seigneur de Loire dès 1702. Cette famille, dont la propriété jouxte la parcelle de l'église, a sans doute utilisé l'église paroissiale comme chapelle. En 1818 l'église est pratiquement en ruine, le maire de la commune souhaite que le préfet approuve sa demande de travaux. Ces travaux ont été effectués puisque la date 1818 est inscrite sur la façade. Le campanile date certainement de cette époque. De nouveaux devis estimatifs sont établis pour des travaux sur la charpente en 1830. Restauration générale en 2002 et 2003. Un tableau, l'Assomption, est protégé MH au titre des objets, depuis le 6 mai 1982, de même que le tabernacle, depuis le 12 juin 1978. Ce dernier porte une inscription : Ce tabernacle a esté donné par monsieur de Sérigny seigneur de cette paroisse le 17 aoust 1744. Cette inscription en recouvre une autre qui est illisible.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Toit à longs pans ; pignon découvert
Eglise à vaisseau unique, de plan rectangulaire et couverte d'un toit à longs pans. Elle est éclairée par quatre fenêtres (deux sur chacun des murs gouttereaux). Une porte, à l'est, permet d'accéder à la sacristie, une seconde est condamnée. Le plafond, en lambris couvert de plâtre qui présentait de nombreuses fissures, vient d'être restauré comme l'ensemble de l'édifice. L'entrée d'une crypte, actuellement fermée, est visible au niveau du choeur (elle pourrait abriter le tombeau d'un Sérigny). La façade, flanquée de deux petits contreforts, est percée d'une porte centrale surmontée d'un oculus. Les deux pignons sont découverts. Un campanile se trouve du côté de l'entrée.
Peinture ; sculpture
Tête ; homme ; croix ; Saint-Esprit : colombe ; armoiries
Une petite tête humaine est sculptée sur le contrefort nord de la façade. A l'intérieur, des fragments de peintures murales sont visibles : sur le mur nord une colombe du Saint-Esprit dans une gloire surmonte un calvaire ; puis un homme positionné sous une arcade porte peut-être une mitre. Une litre funéraire, peinte, semblait courir dans la partie haute de ces peintures : à deux reprises on peut encore voir les armoiries de la famille de Sérigny (d'azur à trois roses d'or, au chef de gueules, chargé d'un croissant d'argent entre deux étoiles du même).
Propriété publique
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Carpentier Aline
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07