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Plateforme ouverte du patrimoine

Pont suspendu de Nambault (canal latéral à la Loire)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Pont

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Pont suspendu

Appellation d'usage

Pont de Nambault

Titre courant

Pont suspendu de Nambault (canal latéral à la Loire)

Localisation

Localisation

Centre-Val de Loire ; Cher (18) ; La Chapelle-Montlinard

Canton

Sancergues

Références cadastrales

2004 AV non cadastré

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom de l'édifice

Canal de navigation dit canal latéral à la Loire

Références de l'édifice de conservation

IA18000626

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1848

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

L'actuel pont suspendu de Nambault remplace un autre pont, suspendu lui aussi semble-t-il, et probablement mis en service au tout début des années 1840. Ce premier pont est détruit lors de la crue de la Loire des 19 et 20 octobre 1846. Il est reconstruit en 1848. Le pont de Nambault appartient à un groupe de trois ponts suspendus (Saint-Satur, Nambault et Charreau à la Chapelle-Montlinard) détruits et reconstruits aux mêmes dates. Un quatrième pont suspendu, réalisé en 1846 et détruit en 1939, existait également sur le canal latéral à la Loire au lieudit les Planches à Luthenay-Uxeloup (Nièvre). En 1899, l'ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, Mazoyer, déplore que les câbles des ponts suspendus du canal latéral à la Loire ne peuvent pas se visiter et propose de les remplacer par des ponts ordinaires sans trop tarder. Malgré cette proposition, les ponts suspendus de Nambault et Charreau (la Chapelle-Montlinard) existent encore aujourd'hui.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; métal ; bois

Commentaire descriptif de l'édifice

Le pont de Nambault présente une ouverture entre les culées de 20, 95 m et une hauteur au-dessus du plan d'eau de 3, 70 m. Il est constitué de deux culées en maçonnerie et d'un tablier supporté par 10 traverses métalliques. Le tablier est composé d'une voie centrale pour les voitures (voie unique) recouverte d'un plancher de bois et de deux trottoirs pour les piétons. Quatre câbles de suspension supportent le tablier (deux de chaque côté). Ces câbles traversent quatre piliers de support en maçonnerie avantde venir s'ancrer dans des massifs de maçonnerie, de part et d'autre des rives. 16 tiges de suspension verticales permettent de soutenir le tablier (8 de chaque côté) en reliant les câbles aux traverses du pont. Les garde-corps ont probablement été remplacés au cours du XXe siècle. Au milieu du XIXe siècle, les ingénieurs estiment que les ponts suspendus présentent l'avantage, grâce à leur grande portée, d'assurer sous leur tablier l'espace nécessaire à des chemins de halage.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Mauret-Cribellier Valérie

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06

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Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
© Inventaire général, ADAGP
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L'une des deux culées.
L'une des deux culées.
© Inventaire général, ADAGP
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Détail de l'ancrage des câbles.
Détail de l'ancrage des câbles.
© Inventaire général, ADAGP
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