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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel Labenche, puis petit séminaire, actuellement musée municipal d'Art et d'Histoire

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel ; petit séminaire

Appellation d'usage

Hôtel Labenche ; Musée municipal d'Art et d'Histoire Labenche

Destination actuelle de l'édifice

Musée

Titre courant

Hôtel Labenche, puis petit séminaire, actuellement musée municipal d'Art et d'Histoire

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; 9 rue Blaise-Raynal ; 26 bis boulevard Jules-Ferry

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Brive-la-Gaillarde centre

Canton

Brive-la-Gaillarde 1

Adresse de l'édifice

Blaise-Raynal (rue) 9 ; Jules-Ferry (boulevard) 26 bis

Références cadastrales

1823 K 180, 180 bis, 181 ; 1973 BM 40

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cours ; jardin d'agrément ; chapelle

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 16e siècle ; 3e quart 16e siècle (?) ; 1er quart 17e siècle (?) ; 2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1829 ; 1832

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Calvimont Jean de, seigneur de La Labenche (commanditaire)

Description historique

L'hôtel tient son nom d'une possession de la famille de Calvimont, originaire de Dordogne, dont les membres se titrèrent seigneurs de La Labenche dès le début du 16e siècle. En 1522, Jean de Calvimont est pourvu de la charge du greffe civil et criminel en la sénéchaussée du Bas-Limousin. Il est très vraisemblablement le constructeur de l'hôtel. Un premier corps de logis desservi par un grand escalier et prolongé par un corps de galerie sur jardin est construit vers 1540-1550. Il est complété vers 1560 par un autre corps de logis élevé sur portique, en retour sur une cour d'honneur, avec façade sur rue (actuelle rue Blaise-Raynal). L'hôtel reste en possession des Calvimont jusqu'en 1723, date de sa vente au duc de Noailles, qui le revend en 1729 à la famille de Sahuguet d'Amarzid. En 1829 il est acheté par l'évêque de Tulle pour y installer un petit séminaire. D'importants travaux sont alors réalisés. Entre 1829 et 1832 est élevée sur deux étages, en partie sur l'emplacement des anciennes écuries, une aile bordant au nord la cour et le jardin. Deux travées du corps sur portique sont alors détruites et la façade sur rue refaite, ainsi que les portails. En 1873, l'achat de l'ancien hôtel de Gilibert, au sud, permet la construction d'une nouvelle chapelle en remplacement de celle qui avait été aménagée dans le corps de galerie. Cette galerie est alors détruite, des éléments de son décor sculpté (impostes moulurées et agrafes) sont remployés sur les baies de la nouvelle chapelle. En 1876, le séminaire s'agrandit au nord par l'acquisition de la maison de Seilhac ; de nouvelles salles de classe sont construites. L'abbé Delcros signale pour cette époque le rôle d'architecte bénévole de Jean-Baptiste Vicant, qui fut maire de Brive. Suite à la loi de séparation, l'établissement ferme en 1906. Les locaux sont attribués au bureau de bienfaisance, jusqu'à leur achat par la ville en 1908. La chapelle est alors détruite et remplacée par un immeuble. En 1915 un projet global de restauration par Henri Chaine n'est, en raison de la guerre, que partiellement réalisé ; la création de cinq lucarnes de style Renaissance n'aboutit pas. Entre 1920 et 1922, un autre projet de restauration par l'architecte Mayeux n'est qu'en partie réalisé. Il s'inscrivait dans un projet d'installation d'un musée d'armes anciennes, mais la donation fut annulée. En 1922 la couverture en terrasse de l'aile nord est remplacée par un toit d'ardoise. Entre 1952 et 1955, un autre programme de restauration complète est engagé par l'architecte Creusot. Il concerne des réfections de toiture, la reprise complète des maçonneries, la restauration des décors de façade. Les travaux de gros-oeuvre sont confiés à l'entreprise Brousse, l'atelier Maimponte restaure le décor sculpté en 1955, le maître-verrier Chigot restaure les vitraux qui avaient été posés en 1940. Après diverses affectations, les locaux sont soumis, entre 1983 et 1989, à une restauration complète en vue de l'installation du musée municipal d'Art et d'Histoire, précédemment installé dans l'ancien couvent des Clarisses (voir dossier).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en L

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; étage de comble

Typologie du couvrement

Voûte en berceau ; voûte d'ogives

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Croupe ; terrasse

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Dans leur organisation d'origine, les corps de logis formaient deux équerres successives bordant deux cours et le jardin. Cette disposition a été modifiée par la construction de l'aile nord et par les augmentations par acquisitions au nord et au sud, au 19e siècle. Le matériau de construction est un grès fin local, provenant des carrières de Grammont, au sud-ouest de Brive. Le corps de galerie détruit était percé de sept arcades en rez-de-chaussée et possédait un étage carré percé de trois fenêtres. Les deux corps subsistants de l'hôtel du 16e siècle ont un étage carré. L'aile du 19e siècle a deux étages carrés. Les sous-sols du corps de logis principal et du corps sur portique sont voûtés en berceau. L'ancienne cuisine au rez-de-chaussée du corps sur portique est couverte d'une voûte en berceau. Les paliers et repos du grand escalier sont couverts d'une voûte d'ogives.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Feuillage, grecque, denticules

Description de l'iconographie

Une corniche à décor de grecques et de denticules se développe sur les élévations des logis anciens, côté jardin et côté cour d'honneur. Les nombreuses consoles et agrafes des façades sont ornées de feuillage. Le décor d'architecture est étudié dans la base Palissy (lucarnes, cheminées, portes, bustes, décor de l'escalier...)

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1886/07/12 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Ancien petit séminaire contenant l'hôtel Labenche : classement par arrêté du 12 juillet 1886.

Référence aux objets conservés

IM19001219 ; IM19001234 ; IM19001220 ; IM19001230 ; IM19001231 ; IM19001221 ; IM19001226 ; IM19001227 ; IM19001232 ; IM19001224 ; IM19001229 ; IM19001222 ; IM19001225 ; IM19001228 ; IM19001223 ; PM19000077 ; PM19000885

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Escalier ; lucarne ; cheminée

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Chavent Martine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00