Hôtel
Hôtel de Jumilhac
Hôtel de Jumilhac
Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; 24 rue Majour
Brive-la-Gaillarde centre
Brive-la-Gaillarde 1
Majour (rue) 24
1823 K 653 ; 1973 BL 154
En ville
Cour ; passage couvert
3e quart 17e siècle ; 4e quart 19e siècle
1664 ; 1894
Daté par source ; daté par travaux historiques
Bachelerie de Neuvillars (?, commanditaire) ; Chapelle de Jumilhac-Saint-Jean J.B. (propriétaire)
Remploi
Hôtel construit, selon Louis de Nussac, pour un sieur Bachelerie de Neuvillars, en 1664 (date non vérifiée) ; appelé hôtel de Jumilhac, du nom de son gendre, J.B. Chapelle de Jumilhac-Saint-Jean. Il est acquis en 1741 par la famille Lasteyrie du Saillant. Les communs étaient occupés à la fin du 19e siècle par un atelier de distillation et des chais. Empiétant sur le tracé de la future rue Carnot, ils ont été détruits et remplacés en 1894 par un immeuble occupant l'angle de la rue Carnot et de la rue Maillard. Jusqu'en 1936, la façade ancienne du côté de la rue Majour était frappée d'alignement et plusieurs pétitions circulèrent pour sa démolition. L'hôtel a été en partie incendié en 2001.
Grès ; pierre de taille
Ardoise
Plan symétrique en U
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Voûte en berceau plein-cintre
Élévation ordonnancée
Croupe ; toit en pavillon ; toit à longs pans brisés
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
Hôtel construit en grès local, l'élévation principale sur la rue Majour est entièrement en grès fin de Grammont, les autres en grès dit brasier, avec décor et encadrements de baies en Grammont. Il se compose de trois corps de logement bordant une cour intérieure, un immeuble ferme la cour sur son quatrième côté en remplacement des communs. L'accès à la cour et à l'escalier se faisait initialement par un passage couvert ouvrant dans la rue Majour, actuellement occupé par un magasin (arceau du passage visible à partir de la cour). L'escalier monumental en pierre à double volée droite et repos est logé dans une aile en retour. Caractéristique dans sa forme et son décor mouluré d'un corpus local restreint et très menacé d'escaliers du 17e siècle, il conserve un enduit peint datant sans doute du 19e siècle. L'élévation du corps principal sur la rue Majour porte un décor de bossages d'angle, de bandeaux de niveau, et présente une très belle mise en oeuvre du grès fin de Grammont. Sous-sol voûté en berceau plein cintre. A l'intérieur, décor de boiseries de style 18e siècle, mais vraisemblablement d'époque 19e siècle. L'immeuble construit en remplacement des communs porte un décor de style néogothique. Toit à croupe sur le bâtiment principal avec une lucarne à devant en maçonnerie du côté de la rue Majour ; toit en pavillon sur l'escalier ; toit mansardé à brisis sur la partie reconstruite au 19e siècle avec lucarnes à devants et frontons en maçonnerie. Une plaque commémorative est apposée sur l'élévation principale.
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; maçonnerie ; sculpture
Ornement à forme architecturale, fronton
Décor de bossages sur la façade côté rue Majour, Porte d'accès à l'escalier surmontée d'un fronton triangulaire dans lequel sont placées deux boules quillées provenant certainement du décor d'une ancienne lucarne.
Menacé
2004/05/06 : inscrit MH
IM19001266 ; IM19001265
À signaler
Escalier
Les parties du 17e siècle, notamment l'escalier, mériteraient une protection au titre des monuments historiques.
Propriété d'une personne privée
1991
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2001
Chavent Martine
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00