Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineéglise paroissiale Saint-Sernin
église paroissiale Saint-Sernin

Référence de la notice
IA19000126
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 avril 2003
Date de dernière modification de la notice
8 novembre 2022
Rédacteur de la notice
Chavent Martine
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
église paroissiale Saint-Sernin
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
église paroissiale
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Sernin
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Corrèze (19) ; Brive-la-Gaillarde ; place Jean-Marie-Dauzier
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Brive-la-Gaillarde centre
Canton
Brive-la-Gaillarde 1
Adresse de l'édifice
Jean-Marie-Dauzier (place)
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
cimetière
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
2e quart 18e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1748
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Lieu de conservation d'un élément architectural déplacé
parties déplacées à : 19, Brive-la-Gaillarde
Description historique
L'église Saint-Sernin fait partie, avec Saint-Pierre et Saint-Martin, des trois plus anciens lieux de culte de la ville, dont on fait remonter la fondation au premier millénaire, tous situés à proximité d'itinéraires de long parcours. Ce sanctuaire dédié à saint Saturnin de Toulouse a été fondé, sans doute avant la fin du 6e siècle, à proximité du carrefour du Puy Saint-Pierre, où se croisaient la route descendant vers Toulouse et un itinéraire est-ouest vers Bordeaux, puis l'église fut reconstruite sans doute au 12e siècle. Elle est signalée pour la première fois en 1231 dans une bulle du pape Grégoire IX. La paroisse de Saint-Sernin, deuxième en importance après Saint-Martin, fut une paroisse essentiellement rurale, qui ne comptait à la fin du 18e siècle que 900 âmes (Saint-Martin en comptait environ 9000). En 1748, suite à une ordonnance de l'évêque de Limoges datée de 1745 et à la supplique du syndic de l'église, d'importantes réparations sont réalisées : le mur sud de la nef est reconstruit semble-t-il en entier, la charpente est refaite, la couverture en tuiles remplacée par de l'ardoise et le petit cimetière qui l'entourait est clos. On ne sait pas si le renouvellement du mobilier prescrit par l'évêque fut réalisé. L'église reste, jusqu'à la Révolution, le siège de la confrérie des Pénitents noirs qui avait été fondée vers 1606. Entre la fin de 1793 et avril 1794, elle est détruite. Une délibération du conseil de la commune mentionne qu'elle est alors couverte d'ardoises. En 1807, sur son emplacement, une croix de mission est érigée (croix déplacée dans l'enclos de l'école des Frères des Ecoles chrétiennes, avenue Thiers, voir dossier croix de mission, en secteur faubourg). Son emplacement devient place de la Mission puis place de la Halle en 1882. En 1836 on déplaça le siège de la paroisse dans l'ancienne chapelle des Récollets, jusqu'à la construction d'une nouvelle église Saint-Sernin dans le quartier de la gare (voir dossier église Saint-Sernin, secteur faubourg). Des fouilles partielles réalisées en 1979 ont permis de préciser certaines dispositions de l'édifice primitif qui n'excédait pas 9 mètres de longueur sur 4, 5 mètres de largeur, mais n'ont pas permis de restituer très précisément le plan au sol de l'édifice reconstruit sur des proportions plus vastes, sur lequel on sait peu de choses. Du mobilier a été mis au jour, notamment un ensemble de fragments de statues et une colombe eucharistique, déposés au musée municipal Labenche (étudiés dans la base Palissy).
Description de l'édifice
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan allongé
Commentaire descriptif de l'édifice
Le plan au sol, très schématique, figurant sur le plan Massénat, levé entre 1744 et 1750, montre un édifice de plan rectangulaire allongé, à chevet plat, plus large dans sa partie nord-est que dans sa partie sud-ouest, ce qui peut correspondre à l'emplacement d'une série de chapelles latérales implantées au côté nord. Aucun document ne permet de restituer l'édifice en élévation.
État de conservation
détruit
Date de l'enquête ou du récolement
1996
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA19000126
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
4 avril 2003
Date de dernière modification de la notice
8 novembre 2022
Rédacteur de la notice
Chavent Martine
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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