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hôtel-Dieu, maison-Dieu, actuellement ferme

maison-Dieu

Inventaire

hôpital ; maladrerie

hôtel-Dieu ; léproserie

ferme

Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Saffres ; C.R. 17 ; Maison-Dieu

Anciennement région de : Bourgogne

Bourgogne

Vitteaux

Maison-Dieu

C.R. 17

2010 CO 83

en écart

13e siècle ; 17e siècle (?) ; 1ère moitié 19e siècle

Les seigneurs de Saffres sont dits depuis 1480 "conservateurs" des biens de l'hôpital, y compris des meubles et ornements, car la maison Dieu a été fondée par leurs ancêtres. Dans un acte de 1674, c'est le curé de Vitteaux qui possède la Maison Dieu qui est dite "dotée de grands et beaux biens", mais les bâtiments sont en ruines et le seigneur du lieu prend en charge l'administration. Le document en donne la description suivante : chapelle, maison, hôpital, grange, cour et jardins. Le terme employé en 1674 est bien "hôtel Dieu de Saffres" ; à cette date il a encore sa fonction d'hébergement vis-à-vis des "pauvres et passans". En 1696, la maison Dieu, fondation seigneuriale, est rattachée à l'hôpital Saint-Nicolas de Vitteaux. Un bail de 1727 indique que la maison-Dieu, devenue exploitation agricole, est administrée par un laboureur depuis au moins 1716. La chapelle existe encore au bord du chemin qui va vers Saffres, non loin du "grand chemin royal" [A.D. 21, sous-série 142 H]. En 1838, une visite des lieux décrit une maison à deux chambres, dont l'une non pavée sert de laiterie avec escalier du grenier à plusieurs marches, dont l'une provient de l'autel de la chapelle, un jardin clos de murs, une chapelle en deux parties et des dépendances parmi lesquelles sont mentionnées une grange et deux écuries récemment construites [A. hôpital de Vitteaux].

calcaire ; moellon ; enduit

tuile mécanique

1 étage carré

toit à deux pans ; appentis

Les bâtiments se trouvent sur un terrain en partie clos de murs en moellon calcaire. Adossé au mur nord-ouest se trouve l'ancien logis de la maison-Dieu qui a gardé sa porte du 13e siècle à linteau sur coussinets moulurés. Au sud, un rang de bâtiments contigus mais non alignés, comprenant côte-à-côte d'est en ouest deux corps d'habitation et des dépendances, occupe le milieu de la parcelle. Les logis, à l'emplacement de l'ancienne chapelle, ont conservé quelques vestiges anciens (en place ou en remploi ?) : une petite baie en plein-cintre et une fenêtre rectangulaire à encadrement chanfreiné ; un fragment de dalle funéraire sert de seuil à l'une des portes d'entrée. La grange située à l'extrémité ouest a également un seuil constitué d'une dalle funéraire ornée d'une croix gravée.

2003

propriété privée

dossier individuel

2011

© Région Bourgogne - Inventaire général

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