Hôpital
Saint-Nicolas
Maison-Dieu
Ferme
Hôpital dit maison-Dieu Saint-Nicolas
Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Flavigny-sur-Ozerain ; Hameau de Nailly
Anciennement région de : Bourgogne
Bourgogne
Venarey-les-Laumes
Nailly
Hameau de Nailly
2009 B04 260, 261, 262
Isolé
Limite 12e siècle 13e siècle ; 15e siècle
19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
L'origine de l'hôpital semble remonter au 12e siècle puisqu'il est déjà mentionné en 1199 puis en 1228 dans des transactions avec l'abbaye de Flavigny-sur-Ozerain (AD 21, 6H 212, arbitrage à propos d'une redevance, 1228-1229). Nailly était une maison-Dieu dépendant de cette abbaye. Placée sous le vocable de Saint-Nicolas, elle était administrée par des frères et une église y est citée en mai 1274, dans une donation (AD 21, 130 H). En 1419, il est appelé "hostel", puis "domus dei" en 1468 (BM Troyes, ms 466, fol. 23). Dirigé par un chapitre à partir de 1365, ce prieuré, appelé aussi maison-Dieu, est uni à l'hôpital Saint-Laurent et à la léproserie de Saint-Jacques à Flavigny-sur-Ozerain, en 1457 (bulle de Calixte III, datée du 25 octobre 1457, AD 21, 6H 95, reprise dans Courtépée, t. III, p. 491). Cette même année, il est vendu aux prêtres sociétaires de l'église paroissiale de Saint-Genest qui effectuent divers travaux sur les bâtiments (voir archives privées conservées par la communauté religieuse de Flavigny). Les terres sont amodiées à des laboureurs. Le domaine est vendu comme bien national à la Révolution. L'ensemble a été très remanié au 19e siècle. Doc : A. Colombet et E. Huchon, « La maison-Dieu de Nailly », Mém. Comm. Antiq. Côte-d'Or, t. 26 (1963-1969), p. 341 à 351.
Calcaire ; moellon
Tuile mécanique
Voûte en berceau brisé
Toit à longs pans
Des bâtiments subsistants, le mieux conservé est la chapelle, de plan rectangulaire à chevet plat, orientée nord-ouest/sud-est. Un berceau brisé couvre les deux travées du choeur et l'avant-choeur. La salle des malades, à charpente apparente ancienne, est située dans l'axe ; elle ouvrait sur la chapelle par une arcade en plein cintre actuellement murée. Cet édifice porte la trace de nombreux remaniements : à l'intérieur, un mur et une cheminée furent montés entre le choeur et l'avant-choeur pour transformer cette partie en habitation, tandis que la salle des malades était convertie en étable. A l'extérieur, le mur du chevet montre les traces de reprise d'ouvertures. Le long bâtiment qui flanque le choeur au sud-est a conservé plusieurs petites fenêtres en plein cintre ou rectangulaires ainsi que deux portes charretières cintrées (actuellement murées) en vis-à-vis, vestiges probables d'un passage couvert menant à la cour intérieure. De l'autre côté du chemin, au sud-ouest, se trouve une grange épaulée par des contreforts. En 1972, la chapelle était encore couverte en laves, la nef et les autres bâtiments en tuiles mécaniques. La maçonnerie du restant de l'exploitation conserve des traces de contreforts et de baies témoignant de l'ancienneté de l'ensemble.
Désaffecté ; vestiges
Propriété privée
2002
© Région Bourgogne - Inventaire général
2012
Sapin Christian ; Inguenaud Virginie ; Fromaget Brigitte
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55