Église
Saint-Germain
Église paroissiale Saint-Germain d'Auxerre
Bourgogne-Franche-Comté ; Côte-d'Or (21) ; Pernand-Vergelesses ; rue Jacques-Copeau ; rue du Paulant
Anciennement région de : Bourgogne
Climats du vignoble de Bourgogne
Jacques-Copeau (rue) ; Paulant (rue du)
4e quart 12e siècle ; 3e quart 19e siècle
Eglise de la fin du 12e siècle.Les documents d'archives nous informent sur les différentes étapes de reconstruction au 19e siècle. D'importants travaux de réparations sont votés en 1832, d'après le devis de l'architecte Arnaud fils. L'adjudication a eu lieu en 1833 et le procès-verbal de réception des travaux de l'architecte Dorey-Maldant est daté de 1835 : remplacement des croisées du chœur, marche pour le chœur, réparation du tabernacle et des gradins de l'autel, appui de communion, peinture de l'autel.En 1853, un devis de l'architecte dijonnais Girod est établi pour la construction d'une chapelle sur le flan nord. Un plan de 1860, par F. Goin, architecte-voyer, fait état de deux chapelles : une au nord (devis de 1853) et au sud, mention d'une chapelle à construire.Le clocher est modifié au 19è siècle : l'ajout d'une flèche, prévue en 1829, est ajournée , sans doute pour des difficultés financières, elle sera finalement construite en 1859. F. Goin en donne une description (devis du 12 février 1859- Archives départementales de la Côte-d'Or II O 479-7) : Le clocher actuel de l'église de Pernand se compose d'une tour quarrée surmontée d'une toiture en lave portée sur deux pignons et percée à son sommet de quatre baies géminées. Le clocher ainsi que la majeure partie de l'église appartient à la dernière partie de l'époque romane [...] le revêtissement aurait lieu en tuiles vernies afin qu'il s'harmonise mieux avec le reste des constructions.Un cahier des charges est établi en 1837 pour la refonte d'une cloche cassée (poids : 750 kg) ; refonte relancée en 1841.Campagne de restauration en 1978, puis dans les années 2000, sur les toitures.
Calcaire ; moellon
Calcaire en couverture ; tuile plate ; tuile mécanique ; tuile plate plombifère
Situé au centre du village, l'édifice, orienté et de plan en croix latine, est précédé d'une tour-clocher à trois niveaux et surmonté d'une flèche couverte en tuiles plates plombifères. Le premier niveau est percé de deux baies, dont la porte qui accède à la nef ; le deuxième niveau, aveugle, contient le mécanisme de l'horloge ; le troisième niveau, percé de quatre baies géminées, abrite la chambre des cloches. Au nord de la tour-clocher s'élève une tourelle ; couverte d'un toit à croupe ronde de tuiles plates, elle abrite un escalier à vis en pierre de taille éclairé par des jours conduisant au deuxième étage. Une corniche à modillons court le long des murs de la nef et du clocher. L'élévation du chœur est supérieure à celle de la nef.La nef, à deux pans, est couverte de pierre calcaire (laves). Elles est éclairée au sud par trois baies en plein-cintre fermées par des verrières et une porte à linteau sur coussinets qui ouvre sur la nef. Au nord, elle n'est éclairée que par une baie close par une verrière. L'édifice est épaulé par 13 contreforts à chaperon en lave. Il est flanqué de deux chapelles dont le toit à deux pans est couvert de tuiles plates. Le chœur à chevet plat comporte un oculus et une petite baie rectangulaire éclaire les combles.La sacristie a été aménagée après 1855. Elle est couverte d'un toit à croupe polygonale à tuiles plates.L'édifice comprend une nef à un vaisseau de quatre travées, un transept et un chœur d'une travée et chevet plat. La nef est couverte d'une voûte en berceau brisé séparée par des arcs doubleaux reposant sur des pilastres. La moulure de ces pilastres court sur les murs de la nef et suit le tracé des baies. A noter que le premier doubleau repose sur des piliers massifs marquant la limite du clocher. Des traces de litre funéraire sont visibles près de la porte conduisant à l'escalier de la tourelle, à l'entrée des fonts baptismaux et transparaissent sous l'enduit des murs de la nef. Des traces de peinture rouge dessinant un faux appareillage, soulignent l'intrados des arcades de part et d'autre de la première travée. La première travée ouvre à droite sur les fonts baptismaux et à gauche, une porte donne accès à la tourelle d'escaliers menant au clocher. Elle est voûtée d'ogives reposant sur des culots à facettes, le centre de la voûte est percé d'une ouverture circulaire. L'espace qui s'apparente à la chapelle des fonts baptismaux est matérialisé par un emmarchement recouvert de tommettes. On y trouve également un renfoncement de format carré. Cet espace est éclairé par une baie en plein-cintre semblable aux autres baies de la nef et fermée par une verrière représentant le baptême du Christ.Les chapelles, construites en pendant au niveau de la 4è travée de la nef, sont couvertes en berceau brisé. Elles sont éclairées par des baies en plein-cintre fermées par des verrières : Notre-Dame de Lourdes, au nord et le petit roi de grâce du Carmel de Beaune, au sud.On accède au chœur par un emmarchement à un degré. Voûté d'ogives reposant sur des piliers à l'entrée et sur des culots à facettes à l'est, il est éclairé par trois baies dont un oculus à l'est, fermé par une verrière représentant un calvaire, et par deux baies en arc brisé au nord et au sud, closes de verrières décoratives. Une porte au fond du chœur ouvre sur la sacristie, voûtée d'arêtes.
IM21013242
Edifice de style roman datant du 12e siècle assez bien préservé. Seul édifice religieux de la commune.
Propriété de la commune
2010
(c) Région Bourgogne - Inventaire général ; (c) Association pour les Climats de Bourgogne ; (c) GRAHAL
2010 ; 2017
GRAHAL ; Lenoir Marion
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55