Tour des Dames

Dénomination de l'édifice

Tour

Appellation d'usage

Tour de la Bussière, actuellementtour des Dames

Titre courant

Tour des Dames

Localisation

Bourgogne ; Côte-d'Or (21) ; Beaune ; Clémenceau (boulevard) ; des Dames (rempart ) 1

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Adresse de l'édifice

Clémenceau (boulevard) ; des Dames (rempart ) 1

Références cadastrales

2024 AB 228 ; 1826 O 336, 337, 338, 339

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Maison ; fossé

Nom de l'édifice

Fortifications d'agglomération

Références de l'édifice de conservation

IA21000124

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 16e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

L'origine des deux appellations attribuées à cette tour est liée à la présence d'un hôtel des abbés de la Bussière, puis des dames Bernardines, situé dans l'ancienne rue Bussière. Au début du 16e siècle, le royaume de France veut protéger sa frontière et considère Beaune comme une place forte de premier plan pour assurer cette défense face à l'Empire. L’enceinte médiévale est jugée trop vulnérable face à une artillerie qui se perfectionne. La construction de la tour (encore nommée boulevard) débute en 1513 à l'emplacement d'une ancienne tour (mentionnée dans un bail à cens du 14 avril 1447) ; elle s'achève vers 1517 d'après Brice Collet. L'ouvrage fait partie d'un ensemble avec trois autres tours édifiées à cette époque. L'édifice comprend vraisemblablement deux niveaux voutés à son achèvement. J. Delissey évoque dans son manuscrit Le vieux Beaune un troisième étage exécuté plus tardivement : "ces souterrains ont été transformés par la construction d'autres voûtes intermédiaires de sorte qu'ils comprennent maintenant 3 étages divisés en 6 caves". En 1609, l'édifice fait partie des grandes restaurations entreprises par M. Bretagne pour mettre la ville en état de siège (en cas d'attaque). Avec le déclassement de la ville au cours de la seconde moitié du 18e siècle, la municipalité entreprend la réalisation de promenades sur les remparts de la cité. Le rempart des Bernardines, situé à la gorge de la tour, est aménagé : des arbres sont plantés et il devient un lieu apprécié par la population locale. La tour est louée à la Révolution par la Ville à Maufoux, le maire, puis elle est vendue en tant que bien national à Poignié fils. Au cours du 19e siècle, plusieurs propriétaires se succèdent jusqu’à son rachat en 1914 par Paul Chanson, qui entreprend des travaux pour restaurer l'édifice, en veillant à conserver son aspect d'origine.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; bossage ; pierre de taille

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Commentaire descriptif de l'édifice

Tour en fer à cheval dont les murs sont en moellon et pierre de taille calcaire à bossages. Elle s’élève sur trois étages carrés et a une plateforme sur laquelle une maison contemporaine est construite. A sa base, sont visibles des ouvertures de tir à double ébrasement. Une des embrasures a deux orifices de tir.

Date et niveau de protection de l'édifice

1937/09/10 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Rempart des Dames depuis l'avenue de la République jusqu'à la rue Maufoux comprenant le chemin de ronde avec les arbres, la muraille, la grande tour, le fossé jusqu'à la route nationale (boulevard de Bouze) : inscription par arrêté du 10 septembre 1937.

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2024

Copyright de la notice

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

2024

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gézolme Guillaume

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier