Bastion
Porte Bourgneuf, actuellementbastion saint-nicolas
Bastion Saint-Nicolas
Bourgogne ; Côte-d'Or (21) ; Beaune ; Lorraine (rue de) ; Maréchal Joffre (boulevard)
Bourgogne-Franche-Comté
Lorraine (rue de) ; Maréchal Joffre (boulevard)
2024 AC 602, 603 ; 1826 O 976
En ville
Fortifications d'agglomération
IA21000124
3e quart 15e siècle (détruit) ; 3e quart 18e siècle (détruit)
1636
Daté par source ; daté par source ; daté par source
Une porte de ville, appelée "Bourgneuf", défend l'accès à la cité. Cette porte, dotée d'une tour et d'un pont-levis, est mentionnée en 1465. D'après le plan "Le vrai portrait de la ville de Beaune", on sait qu'un ouvrage extérieur est aménagé (barbacane ?) pour protéger la porte. Mais c'est au 17e siècle que le lieu va être totalement transformé : le prince de Condé souhaite que les places fortes frontalières se renforcent en prévision d'attaques de l'Empire. Quatre nouveaux bastions sont construits, celui du Bourgneuf implanté à droite de la porte. En 1741, un devis est dressé par l'architecte voyer Quinard pour la construction d'un mur de contrescarpe au fossé de ce bastion et d'un corps de garde sur le pont précédant la porte. Cependant, la seconde moitié du 18e siècle amorce le déclin militaire de Beaune avec la volonté municipale d' "ouvrir" la ville. Le bastion est en partie détruit lors du projet de construction de la nouvelle porte Saint-Nicolas vers 1761. A l'instar des autres ouvrages fortifiés de la cité, le bastion est vendu en tant que bien national à la Révolution. En 1801, le terre-plein accueille un vauxhall, construit par cinq entrepreneurs à qui la municipalité concède un bail de 29 ans. La salle de danse ferme définitivement en 1853 et les élus municipaux autorisent sa démolition. A cette date, l'ancien bastion est complétement arasé, ce qui permet l'édification du théâtre à partir de 1860.
Détruit
Propriété de la commune ; propriété privée
2024
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2024
Gézolme Guillaume
Sous-dossier avec sous-dossier