Village
Village (Taden)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Taden
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
En village
Gallo-romain ; Moyen Age ; Temps modernes ; Epoque contemporaine
Taden, gué et vicus romain L’étymologie de Taden proviendrait du vieux breton tad, signifiant ancien ou ancêtre, et de hent, chemin. Cet ancien chemin serait la voie gallo romaine de Corseul à Alet. Plusieurs sites antiques révélés lors de prospections aériennes par Loic Langouët ont été fouillés puis étudiés. La voie romaine entre Corseul et Avranches comportait un gué sur la Rance. A cet emplacement une première agglomération s’est développée face à l’éperon du Châtellier à la Vicomté-sur-Rance. Le vicus de Taden servait de port fluvial au chef-lieu de la cité des Coriosolites, Fanum Martis, aujourd’hui Corseul. Deux temples et de nombreuses structures gallo-romaines y ont été découverts cernant une occupation entre la fin du 1er siècle après. J.C. à la fin du 4eme siècle après. J.C. La présence d’une église au lieu-dit les Boissières sur la Rance indique que le passage du gué a perduré au Moyen-Age et qu’il était assuré vraisemblablement par des moines comme pour les autres gués proches de Léhon, Lanvallay…La création de la paroisseLa paroisse serait un démembrement de celle de Plouër. Elle apparaît pour la première fois dans une charte de 1121 du prieuré de Saint-Malo de Dinan où il est dit que l’église Sancti Petri de Tadduen est restituée par un clerc, qui la détient de ses ancêtres, à l'évêque de Saint-Malo qui la donne à l'abbaye de Marmoutier. Ce texte ne précise pas l’emplacement de la première église ; s’agit -il de celle située en bordure de Rance ou de celle du bourg qui aurait été reconstruite par la suite ?Le bourg médiéval et ses extensionsPlus en retrait de la Rance, le bourg médiéval de Taden s’est implanté sur une hauteur. Les cadastres anciens de 1809 et de 1843 rendent compte de son organisation autour de l’église paroissiale (notice IA22132831 ). En 1843, sont mentionnées différentes appellations, à l’ouest : La Grande Cour, au sud : Le couvent, Bon Espoir, Sur les Grèves, à l’est : La Prière, la Rue Harel, la Rue Souquet, puis vers le nord : Perroguin, Le Presbytère et enfin vers le nord-ouest, la Maison Ste Anne.Face à l’entrée actuelle du manoir de la Grand Cour (notice IA22132832 ), le couvent des sœurs du Saint Esprit se signale par son grand portail avec porte charretière et piétonnière de la période gothique (notice IA22133298).L’ancien presbytère (notice IA22133248) s’est implanté tardivement au nord de l’église paroissiale comme en rendent comptent ses parties les plus anciennes du milieu du 17e siècle. Il a été plusieurs fois repris mais détient toujours une grande parcelle close arborée.Parmi les autres anciennes maisons du bourg, celle du 16e siècle d’un notable Rue Souquet, dont le patronyme existe encore dans la commune, se distingue par sa tour d’escalier arrière surmontée d’un pigeonnier. La plupart des autres logis ont été transformés au 18e siècle comme Sur les Grèves, la Prière, La Rue Harel ou encore au 19e siècle comme la rue Sainte Anne. D’autres ont été construits au 19e siècle comme la maison de Pierre Corseul en 1818 ou celles de Perroguin en 1821 et 1871.Les aménagements depuis la fin du 19e siècleIl n’y a pas eu de transformations majeures à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Le bourg s’est principalement développé en périphérie formant un anneau concentrique d’habitat résidentiel encerclant progressivement le bourg. La mairie a été réalisée en 1987 par la société COBI Engineering Réalisations.
Granulite ; moellon ; granite ; pierre de taille
Ardoise
2017
(c) Région Bretagne
2017
Orain Véronique
Dossier avec sous-dossier
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