Manoir ; couvent
Le Petit Bon Espoir
Le Petit Bon Espoir, couvent des soeurs du Saint-Esprit (Taden)
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Taden
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
En village
Village (Taden)
IA22133250
18e siècle ; 19e siècle
14e siècle ; 16e siècle ; 20e siècle
Remploi provenant de : Taden
Mention de la chapellenie Sainte Anne au 16e siècleDans l’aveu de 1552 concernant le domaine et le manoir de Taden, par Marie Le Voyer, il est fait mention d’ une maison située vis à vis du portail de La Grand’Cour où s’y trouve un pressoir,une chambre sur cellier réservée au chapelain de la chapelle Sainte Anne située dans l’église paroissiale de Taden. Marie le Voyer déclare également un vieux colombier dans un jardin contenant un demi journal de terre.Ces bâtiments encore en place longent la rue principale. La chambre du chapelain conserve toujours sa fenêtre dont la moulure à cavet indique une campagne du 16e siècle. Quant au pressoir, il a été transformé en habitation, une pierre réemployée dans la façade sud-est avec coquille et blason pourrait provenir d’un décor du manteau de la cheminée de la chambre du chapelain.Le cadastre de 1844 indique au nord-ouest du manoir, la «Maison Sainte Anne», vraisemblablement un déplacement de site.Le Petit Bon Espoir La maison noble du Petit Bon Espoir, en retour d'équerre, orientée à l'ouest, n’apparaît pas dans l’acte de 1552. Elle est mentionnée lors de l’installation des sœurs du Saint-Esprit en 1729. La tour d’escalier arrière du logis dessinée sur le cadastre de 1843 indique par son emplacement et sa forme une tour de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle. La façade antérieure présente actuellement des ouvertures dont les plus anciennes remontent au 18e siècle. Quelques pierres, aux chaînages des angles, en appui de fenêtre ... attestent de réemplois de belles pierres de taille.le couvent des sœurs du Saint-EspritLes sœurs du Saint esprit de Plérin s'installent entre 1729 et 1733 dans la maison noble du Petit Bon Espoir, grâce à la bienveillance de Claude Toussaint Marot, seigneur et comte de la Garaye et de son épouse Marie-Marguerite Picquet. (voir acte en annexe). Elles étaient chargées de l’instruction et des soins des malades. Les bâtiments ont été très transformés dans leur distribution. La vente des biens nationaux en 1793 mentionne la présence d’une chapelle avec tribunes, y étaient placés six vieux confessionnaux, une chaire à prêcher garnie de vieille indienne, une table d’autel, des gradins, un petit retable, un ciel au-dessus en papier, deux rideaux d’indienne et leur gaule en fer, six chandeliers d’autel en bois, deux petits tableaux en papier, une vieille niche en soie, taffetas, rose, un petit tabernacle. Aucun de ces éléments mobiliers n’ont pu être conservés.
Granite ; granulite
Ardoise
1 étage carré
Ensemble clos de murs. Le portail du manoir de la Grand'Cour a été déplacé avec une part des murs sur lesquels s'est adossé un logis. Ce dernier est attenant à l'ancien pressoir transformé depuis fort longtemps en habitation. Les matrices cadastrales de 1843 mentionnent un grand jardin sud et deux vergers à l'ouest et à l'est.Le vieux colombier fait actuellement partie de la propriété de Bon Espoir.
Restauré ; remanié
2017
(c) Région Bretagne
2017
Orain Véronique
Dossier individuel
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