Château
Château
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Saint-Germain-Beaupré
Souterraine (La)
1824 B2 657 à 673 ; 1998 B2 50, 51, 54 à 60
Isolé
Enclos ; jardin ; douves ; orangerie ; parties agricoles ; étang ; logement ; portail
Milieu 16e siècle ; 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle
2e moitié 17e siècle
1775
Porte la date
Attribution par travaux historiques
Foucauld Gabriel I (commanditaire) ; Villelume Françoise de (commanditaire) ; Villemotte comte de (propriétaire) ; Berthomier Pierre (propriétaire)
Parties déplacées à : 23, Saint-Germain-Beaupré
Château construit au 14e ou 15e siècle. Reconstruit entre 1533 et 1558 par Gabriel I Foucauld (date donnée par la présence de ses armoiries et de celles de son épouse Francoise de Villelume, sur les clefs de voûte du vestibule de l'escalier, au rez-de-chaussée). Seules la partie sud-est du logis actuel et la tour est datent de cette période. Reconstruit en partie après les sacs de 1580 et 1610, il est doté dans la seconde moitié du 17e siècle d'une orangerie, d'un portail extérieur en briques et granite donnant sur les fossés, de lucarnes à fronton, et du décor de lambris peint encore visible dans deux salles de l'aile sud-est. Passant entre plusieurs mains à partir de 1752, date de la mort du dernier Foucauld, le château se dégrade peu à peu. En 1842, l'écroulement de la tour sud entraîne la démolition d'une grande partie de l'édifice. Le comte de Villemotte, propriétaire du château de 1841 à 1854, retira d'une des chambres une collection de portraits de membres de la famille de Saint-Germain-Beaupré et de la cour, du 16e et du 17e siècles. Il légua ces 41 portraits au musée des Beaux-Arts du château de Blois. En 1854, le jardin à la française, au nord-ouest, est transformé en jardin paysager. Le château est racheté en ruines par Pierre Berthomier, qui ne relève que sa partie nord, la tour nord et la tour sud-est, entre 1860 et 1886. Une aile sud-est de proportions plus réduites, élevée alors, sera détruite au début du 20e siècle. Une écurie, derrière l'orangerie, porte la date de 1775.
Granite ; moellon ; enduit ; brique
Ardoise
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Voûte en berceau segmentaire ; en brique ; coupole ; en brique ; voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; dôme circulaire ; toit à longs pans brisés
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis avec jour, en charpente
Avant les démolitions du 19e siècle, le château formait, autour de la cour, un pentagone irrégulier flanqué de cinq tours, entouré par de profondes douves en eau. Un pont-levis, au sud, permet d'accéder à la terrasse du château. Il ne subsiste que les ailes nord et est. Le corps de logis principal avec aile en retour à l'est, en moellons de granite enduits, possède un sous-sol, un étage carré avec étage de comble, couvert en ardoise, à longs pans et croupe. La tour nord-est a été conservée, celles du sud-est et de l'ouest ont été reconstruites sur l'emplacement d'origine ainsi que la petite tour en demi hors-oeuvre abritant l'escalier en vis. Un parapet en brique sur le côté nord couronne la partie haute des tours, toutes couvertes d'un dôme circulaire à bulbe. Un portail en brique et pierre de style classique, avec ouverture centrale en plein cintre accostée de deux niches latérales et surmonté d'un fronton triangulaire mouluré, aujourd'hui non utilisé, est visible à l'est. Le tracé des fondations des trois corps de bâtiment et des deux tours détruits est visible sur la terrasse devant le château. De vastes caves en sous-sol, voûtées en plein cintre, correspondraient, selon la tradition, aux anciennes écuries. Dans la partie datant du début du 16e siècle, une porte en accolade avec pinacles et crochets mène à l'escalier. L'escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie, est couvert par des voûtes d'ogives dont les retombées reposent sur des culots ornés de têtes humaines. Des panneaux de bois peints ornent les ébrasements des baies et de la cheminée de la salle est du rez-de-chaussée et de l'étage. Une orangerie à toit à longs pans brisés domine un jardin à la française, l'ancien potager, ceint d'un mur de pierre. A l'arrière de l'orangerie se trouve un ensemble de granges-étables et d'écuries en partie transformé en garage et en atelier. L'entrée dans le parc se fait par un porche d'entrée, au nord-est duquel se trouvent la maison du gardien, une écurie et une grange-étable.
Sculpture
Être humain ; mufle : lion ; armoiries
Deux moitiés de fronton avec figures nues allongées remployées à Forgevieille et dans le bourg de Saint-Germain-Beaupré. Têtes de lion en calcaire remployées dans l'écart de la Roche. Armes de la famille Foucauld et de la famille de Villelume.
Restauré
1941/08/07 : inscrit MH partiellement ; 1946/05/09 : classé MH partiellement
Escalier voûté intérieur : inscription par arrêté du 7 août 1941 ; façades et toitures, douves et pavillon d'entrée : classement par arrêté du 9 mai 1946.
IM23001132 ; IM23001297 ; IM23001265 ; IM23001266 ; IM23001298
À signaler
Portail
Propriété privée
1994
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1994
Renaudeau Olivier ; Desmoulins Marie-Emmanuelle ; Celer Françoise
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00