Église paroissiale
Sainte-Valérie
Église du Moutier
Église paroissiale Sainte-Valérie du Moutier
Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Felletin ; rue du Clocher ; place Quinault
Felletin (commune)
Clocher (rue du) ; Quinault (place)
1817 D 354 ; 2003 AL 60
En ville
Prieuré de bénédictins
IA23000391
12e siècle ; 15e siècle ; 17e siècle ; 19e siècle
19e siècle
1761
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
Mourin d'Arfeuille Jean, prieur (commanditaire)
L'église paroissiale du Moutier est une ancienne église priorale construite après 1125, date de la création du prieuré bénédictin de Felletin, dépendant du monastère de Sainte-Valérie de Chambon. De cette époque subsistent seulement trois piliers de la croisée du transept, le choeur, une partie du transept sud et son absidiole et peut-être quelques éléments partiels des murs gouttereaux de la nef. Après l'effondrement d'une partie de l'édifice en 1451, une campagne de reconstruction est entreprise vers 1477. Celle-ci, dont le principal instigateur fut le prieur Jean Mourin d'Arfeuille, concernera l'allongement de l'édifice vers l'ouest et la construction d'un nouveau clocher. En 1581, les moines bénédictins délaissent le sanctuaire et retournent à Chambon-sur-Voueize. A partir de cette date l'église, devenue église curiale, se heurte continuellement à la communauté religieuse de l'église Saint-Blaise à Beaumont (et cela malgré une signature de concordat en 1602, entre les deux communautés de prêtres communalistes). Au 17e siècle sont effectués plusieurs réparations et aménagements intérieurs. Au cours de la 2e moitié du 18e siècle, l'état de l'église s'avère critique même si la date de 1761, mentionnée sur une pièce de bois, atteste d'une réparation faite au clocher. Le 25 août 1776, l'église est mise en interdit par Monseigneur d'Argentré, évêque de Limoges. En 1782, des travaux de réfection, de nature non spécifiée, sont effectués et le 23 juillet 1791, par décret royal, l'église du Moutier devient l'église principale de Felletin. Au cours du 19e siècle, divers travaux de restauration seront commandités ; en 1834, par suite de dégâts occasionnés par un incendie et selon des plans de Jouanisson, des réparations concerneront la reconstruction du dôme de la tour ; puis de 1866 à 1872, des travaux seront réalisés, selon des plans d'Elie Pauly ; cet architecte aubussonnais avait même conçu un premier projet non réalisé qui préconisait la reconstruction du chevet, avec adjonction d'une abside ; les sieurs Delarbre, Legras et Joseph Seiler furent les adjudicataires de ces deux phases de travaux ; en 1896, des travaux, de nature non définie, sont adjugés à Pierre Messonnet selon des plans dressés par l'architecte Baulard. En 1950, Jean Creuzot, l'architecte en chef des Monuments historiques, fait remplacer les verrières des fenêtres hautes de la nef et de 1993 à 1998 est entreprise une grande campagne de restauration à la fois architecturale et mobilière.
Granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; enduit partiel
Tuile plate ; bardeau
Plan allongé ; plan en croix latine
Voûte d'ogives ; voûte en demi-berceau
Toit à deux pans ; toit en bâtière
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis
Cette église comporte une nef à trois travées d'ogives, précédée d'un porche occidental, un transept avec absidiole sur chaque bras et un choeur à chevet plat ; celui-ci ainsi que le bras sud du transept sont couverts d'une voûte en berceau. Mais la présence de retombées d'ogives sur deux culots dans les angles nord-est et sud-est du choeur laisse supposer que cette voûte en berceau a remplacé une voûte d'ogives. Les travées de la nef sont épaulées par des bas-côtés formant respectivement cinq chapelles latérales couvertes en demi berceau (deux au nord et trois au sud) ; la chapelle latérale nord ouvrant dans la troisième travée, construite postérieurement aux autres, est plus large et recouverte d'une voûte d'ogives, de même que le bras nord du transept ; la chapelle orientale ouvrant sur ce bras de transept comporte une voûte en mitre d'évêque. Un décor sculpté orne l'ensemble des culots supportant les retombées de voûte et les clefs de voûte. Extérieurement, le clocher domine l'élévation ouest ; de plan carré, il s'élève sur quatre niveaux, flanqué sur la hauteur des deux premiers de deux contreforts latéraux à deux larmiers et amortis par un couronnement formant double gâble. La tour d'escalier, de plan polygonal, menant au sommet du clocher, en occupe l'angle sud-ouest. Le portail du clocher, ouvrant sur la rue éponyme, est surmonté d'une large baie en arc brisé. Au niveau des deux étages supérieurs, délimités par un bandeau mouluré, sont respectivement percées, sur chaque face, deux baies en arc brisé ; entre les fenêtres du dernier étage, beaucoup plus hautes que les fenêtres de l'étage inférieur, sont placées une série de statues en pied abritées par un dais ; à la base du glacis de chacune de ces fenêtres est visible une gargouille sculptée. Le haut du clocher, entouré d'une balustrade ajourée avec décor simulant des croix de saint André, est surmonté d'un toit en bardeaux ; celui-ci, de plan polygonal, se compose d'un cône tronqué supportant une série d'arcatures coiffées d'un bulbe. La croisée du transept est surmontée d'un petit clocheton octogonal, avec toit en poivrière, recouvert de bardeaux. Le portail nord donnant accès à la Grande Rue, depuis le transept, est surmonté d'une grande rosace.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Restauré
1910/01/22 : classé MH
Eglise du Moutier : classement par arrêté du 22 janvier 1910.
IM23001460 ; IM23001577 ; IM23001593 ; IM23001578 ; IM23001592 ; IM23001598 ; IM23001605 ; IM23001630 ; IM23001664 ; IM23001453 ; IM23001465 ; IM23001571 ; IM23001573 ; IM23001600 ; IM23001467 ; IM23001574 ; IM23001581 ; IM23001584 ; IM23001587 ; IM23001601 ; IM23001477 ; IM23001566 ; IM23001473 ; IM23001476 ; IM23001568 ; IM23001583 ; IM23001585 ; IM23001586 ; IM23001603 ; IM23001458 ; IM23001462 ; IM23001572 ; IM23001597 ; IM23001655 ; IM23001565 ; IM23001580 ; IM23001454 ; IM23001463 ; IM23001464 ; IM23001479 ; IM23001575 ; IM23001594 ; IM23001596 ; IM23001602 ; IM23001606 ; IM23001455 ; IM23001461 ; IM23001480 ; IM23001576 ; IM23001590 ; IM23001610 ; IM23001660 ; IM23001466 ; IM23001469 ; IM23001570 ; IM23001595 ; IM23001579 ; IM23001582 ; IM23001588 ; IM23001604 ; IM23001457 ; IM23001478 ; IM23001607 ; IM23001452 ; IM23001459 ; IM23001472 ; IM23001474 ; IM23001475 ; IM23001591 ; IM23001599 ; IM23001608 ; IM23001456 ; IM23001569 ; IM23001589 ; IM23001609 ; IM23001629 ; PM23000078 ; PM23000079 ; PM23000077 ; PM23000269 ; PM23000076 ; PM23000081 ; PM23000270 ; PM23000074 ; PM23000082 ; PM23000267 ; PM23000080 ; PM23000075 ; PM23000268 ; PM23000341 ; PM23000388 ; PM23000603 ; PM23000608 ; PM23000610 ; PM23000599 ; PM23000607 ; PM23000601 ; PM23000605 ; PM23000602 ; PM23000600 ; PM23000606 ; PM23000604 ; PM23000598 ; PM23000609 ; PM23001068
À signaler
Portail
Propriété de la commune
2001
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Felletin
2002
Celer Françoise
Sous-dossier
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00