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Plateforme ouverte du patrimoine

Fortification d'agglomération

Désignation

Dénomination de l'édifice

Fortification d'agglomération

Titre courant

Fortification d'agglomération

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Creuse (23) ; Felletin

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Felletin (commune)

Références cadastrales

1817 D 557 ; 2003 AL 10

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle (?) ; 14e siècle (?)

Auteur de l'édifice

Description historique

La date exacte de la construction des fortifications n'est pas connue, (13e ou 14e siècle ?) ; mais celles-ci devaient exister déjà au cours de la deuxième moitié du 15e siècle puisque le terrier des charités de la ville de Pheletin établi en 1448, mentionne deux des quatre portes qui permettaient de les franchir : la porte de la Pelleterie et la porte du Château. Ce système de défense disparaît presque complétement au début du 18e siècle et l'emplacement du mur d'enceinte, reconnu propriété royale, par un édit de 1775, est vendu à des habitants de la ville ; à la fin du 18e siècle, d'ailleurs, seront créées une rue et une promenade arborée sur l'emplacement des anciens fossés sud-ouest (rue des Fossés et place des Arbres actuelles). Les tours rythmant ces fortifications se dégradent aussi au fil du temps ; en 1773, l'une d'elles, démantelée et située près l'église du Château, servait de cave au collège ; en 1793, le conseil de la commune décide que les pierres de démolition des tours serviront à réparer le pont Roby ; en 1797, quatre tours seront arasées ; de plus, la fabrication de salpêtre dans la commune, contribue à accélérer la ruine de ces tours d'enceinte ; deux seulement, localisées à l'ouest, subsistaient au début du 19e siècle, mentionnées sur le cadastre de 1817 ; une seule subsiste aujourd'hui, incluse dans une propriété privée. Les quatre portes de ville reliant la partie intra-muros aux faubourgs se dégradèrent également au cours des siècles ; la porte de la Pellerie, située à l'est, nécessitant, en 1765, quelques travaux de consolidation, comportait une tour, appelée tour de chez Bernard, qui servait de prison à la fin du 18e siècle ; cette porte, appelée aussi porte des Tours-de-l'Horloge fut rasée en 1819 et les pierres de démolition concédées par le vicomte d'Aubusson à l'adjudicataire des travaux de construction du collège, servirent également aux travaux de réparations des fontaines de la ville. La porte de la Fontalanelle, située au sud, dont les parties hautes seront arasées en 1787, sera démolie en 1790. Les dates de démolition des deux autres portes, porte du Château, au nord et porte Pisseloche, à l'ouest, ne sont pas connues exactement, mais celles-ci devaient vraisemblablement être démolies au 19e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel

Commentaire descriptif de l'édifice

La nature des fortifications de la ville n'est pas connue précisément. Rien ne laisse supposer qu'elles comportaient un fossé large et profond, encaissé dans une double muraille de six pieds d'épaisseur reliant entre elles 18 à 20 tours crénelées comme l'affirme l'abbé Pataux. L'étude du parcellaire renseigne sur le tracé des fortifications, mais aujourd'hui les vestiges de cet élément défensif sont minimes : élévation postérieur d'un hôtel particulier (AM parcelle 23) , restes de fossés découverts lors de travaux de restauration d'une maison (AM parcelle 48) , base de mur visible dans une cave de maison (AL 82). L'abbé Pataux informe que les quatre portes des fortifications étaient ornées d'une image de la Vierge et donne une description relative précise de deux des quatre portes ; la porte de la Font à l'Anel avait la forme d'une tour et servait de prison dans les cas urgents... deux gros murs de pierre de taille lui servaient de base ; au centre étaient pratiquée une ouverture en plein cintre ; le pavillon ou tour portait plusieurs fenêtres au sommet semi circulaires et couronné de créneaux ; l'arcade de l'avant-porte était en anse de panier et sa clef portait les armes royales ; la porte de la Pelleterie était formée de deux tours de grandeur inégale ; la plus élevée portait au sommet l'horloge de la ville et servait de prison ; une arcature supérieure reliait les deux monuments et servait de piédestal à la statue qui décore le frontispice de la chapelle de l'Hôpital-Bleu. Des éléments descriptifs, par contre concernant les deux autres portes (porte du Château et porte Pisseloche) , ne sont pas connus.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1963/10/28 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Tour de rempart (ancienne) (cad. D 557) : inscription par arrêté du 28 octobre 1963.

Référence aux objets conservés

IM23001616

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune,propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Celer Françoise

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00

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Vue, depuis le sud, prise d'une charrière et montrant la seule tour de fortification encore en place et aujourd'hui incluse dans une propriété privée.
Vue, depuis le sud, prise d'une charrière et montrant la seule tour de fortification encore en place et aujourd'hui incluse dans une propriété privée.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue d'ensemble d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; la prise de vue date de 1908.
Vue d'ensemble d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; la prise de vue date de 1908.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; sur ce document datant peut-être des années 1930-50, la tour apparaît quelque peu remaniée avec le percement d'une porte en plein cintre, côté est.
Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; sur ce document datant peut-être des années 1930-50, la tour apparaît quelque peu remaniée avec le percement d'une porte en plein cintre, côté est.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; sur cette carte postale non datée, la tour apparaît en très mauvais état.
Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; sur cette carte postale non datée, la tour apparaît en très mauvais état.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue d'une ancienne tour de fortification de la ville, située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours).
Vue d'une ancienne tour de fortification de la ville, située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours).
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; le document montre cette tour en cours de restauration.
Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours) ; le document montre cette tour en cours de restauration.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours).
Vue d'une tour située à l'ouest (seule tour encore visible de nos jours).
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Rue des Fossés, place des Arbres. Cette photo montre l'emplacement de la porte de ville dite 'porte du Château' au bout de la rue des Fossés, une maison bâtie sur le tracé des fortifications et la place des Arbres aménagée après comblement des fossés.
Rue des Fossés, place des Arbres. Cette photo montre l'emplacement de la porte de ville dite 'porte du Château' au bout de la rue des Fossés, une maison bâtie sur le tracé des fortifications et la place des Arbres aménagée après comblement des fossés.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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