Château ; sanatorium
Centre de la Meynardie
Édifice hospitalier
Château, puis sanatorium, actuellement édifice hospitalier dit centre de la Meynardie
Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; Saint-Privat-des-Prés
Val de Dronne
Saint-Aulaye
La Meynardie
1833 D3 1154 ; 1994 T 37
Isolé
15e siècle (?) ; limite 19e siècle 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
On ne sait rien du château fort qui précéda la construction actuelle, si ce n'est qu'il est attesté en 1609 et qu'il appartenait aux la Cropte au 17e siècle. Une tour, seul vestige de l'édifice primitif, permet de le situer vers la seconde moitié du 15e siècle. C'est vers la fin du 19e ou le début du 20e siècle que le château est reconstruit dans un style néogothique. Lors de la première guerre mondiale, il servit de station sanitaire pour les tuberculeux et les blessés du poumon. En 1923, une convention entre Dordogne et Tarn autorise l'accueil des tuberculeux des deux départements à la Meynardie. A la fin des années 20, un sanatorium est construit à l'est du château, il ouvre le 25 avril 1930. La convention de 1955 permet l'accueil supplémentaire des patients de Gironde. L'aile nord du sanatorium est modernisée en 1957 et l'aile sud en 1963. Depuis l'arrêté ministériel du 25 avril 1972, l'établissement a commencé sa reconversion médicale par suppression de lits de phtisiologie et de pneumologie et création de lits destinés à l'accueil de personnes âgées atteintes de pathologies d'ordre neuro-psychiatrique. La reconversion est achevée en 1977 au profit de lits de cure pour longs séjours médicalisés. La capacité du centre était alors de 150 lits. En 1997, elle était de 185 lits. Depuis peu, le centre est en voie d'aménagements importants, tandis que le château abrite toujours la direction et les services administratifs.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Ardoise
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; toit conique
Escalier intérieur
Le château se compose de trois pavillons rectangulaires reliés par deux corps de bâtiments barlongs. La partie centrale abritant l'accès, un hall et l'escalier, est cantonnée au sud de deux tours polygonales jointes par une terrasse et au nord d'une paire d'échauguettes décoratives encadrant un balcon. Le pavillon est s'appuie au nord contre une tour circulaire au murs très épais, seul vestige du château primitif, mais sans toiture. Le pavillon ouest est coiffé d'une ceinture de mâchicoulis supportant un parapet orné de faux créneaux et de deux lucarnes à gâble. Le complexe hospitalier se développe à l'est du château.
Propriété publique
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général de la Dordogne
2002
Marabout Vincent
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37