Château
Château de la Meyfrenie
Château de la Meyfrenie
Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; Verteillac
Val de Dronne
Verteillac
La Meyfrenie
1825 B2 763 ; 1990 B2 490
Isolé
Maison ; chai ; grange ; étable ; écurie ; four à pain ; buanderie ; citerne
Limite 18e siècle 19e siècle
16e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
Château construit à l'emplacement d'un ancien repaire noble du 15e siècle attribué aux Pontbriand (le château conserve encore le volume de deux tours carrées qui jouxtaient à l'origine un corps de logis rectangulaire) , aux Lelond, aux Massacré de Fonpitou, aux Lafon et aux Pasquy du Cluseau. Le logis fut transformé au 17e siècle, le côté oriental reconstruit au 18e en façade classique avec des dépendances face à elle formant cour fermée. Incendiées en 1820, ces dernières furent rebâties peu après à l'initiative de Jean-Antoine Pasquy du Cluseau à l'écart du château, qui fut également endommagé lors de l'incendie ; ses façades furent reprises dans le premier quart du 19e siècle. Le domaine était lié à la vigne ; on y produisait du vin mousseux, du vin rouge ainsi que de l'eau-de-vie.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
Tuile creuse ; tuile plate
Plan rectangulaire symétrique
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à deux pans ; croupe ; toit en pavillon ; toit conique
Château construit au milieu d'un parc. Du côté oriental, le corps de logis est classique, édifié en pierre de taille et moellon de calcaire enduit, composé d'un corps central avec fronton, protégé par un toit à deux pans couvert par de la tuile creuse. Il est flanqué de deux pavillons, dont l'un du début du 19e siècle ; le second, au sud, doit vraisemblablement intégrer un fond médiéval, son plan répondant à une première tour carrée située à l'arrière du château. La façade occidentale englobe des volumes des 15e et 16e siècles ; ainsi une ancienne tour carrée à deux étages reliée au corps de logis par l'échauguette contenant la tourelle d'escalier. Une tour ovale fut rajoutée à l'angle sud-ouest de la maison au 17e siècle. Le plan d'ensemble laisse à penser que le château conserve la physionomie de l'ancienne maison forte de la fin du 15e siècle, bien que noyée dans les transformations postérieures. Les dépendances actuelles, situées à l'écart du château, sont marquées par une réelle hiérarchisation de l'espace, leur plan étant dominé par la symétrie : autour de la maison du chef de culture et délimitant la cour intérieure se répartissent les bâtiments viticoles et d'exploitation : le logement des domestiques, les chais, les cuviers, les caves, le four à pain, les étables, écuries et granges, et un colombier aujourd'hui disparu.
Restauré
1998/03/05 : inscrit MH partiellement
Dépendances du château (B 478 à 491) : inscription par arrêté du 05 mars 1998
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général de la Dordogne
2004
Becker Line
Dossier avec sous-dossier
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