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Plateforme ouverte du patrimoine

Église de bénédictins, actuellement église paroissiale Notre-Dame

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Genre du destinataire

De bénédictins

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Pierre ; Notre-Dame

Appellation d'usage

Église abbatiale

Destination actuelle de l'édifice

Église paroissiale

Titre courant

Église de bénédictins, actuellement église paroissiale Notre-Dame

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; Brantôme

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Val de Dronne

Canton

Brantôme

Références cadastrales

1843 J2 673 ; 1945 J2 307

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Abbaye

Références de l'édifice de conservation

IA24001069

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle ; 12e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 19e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L'église abbatiale Saint-Pierre est consacrée par le pape Léon III en 804. Attestée en 1157 et 1178, elle dépendait alors de l'abbaye de La Chaise-Dieu. L'église est laissée à l'abandon après la Révolution, puis devient dépôt de mendicité départemental en 1812. Rendue à la municipalité peu après, l'église nécessite alors des travaux de restauration importants ; en 1846, la toiture a disparu et plusieurs travées sont écroulées. Paul Abadie, qui prend en charge la restauration de l'édifice, détruit le pavillon carré qui servait de sacristie au sud-est, lié alors à la porte latérale de la nef. Suite aux restaurations, l'ancienne église abbatiale devient paroissiale en 1858, privant l'église paroissiale du 16e siècle de ses fonctions religieuses. Une sacristie construite par l'architecte Dubet au chevet de l'église est démolie en 1975. Le clocher roman, construit sur la paroi rocheuse, s'élève à 35 mètres. Considéré comme l'un des plus anciens clochers de France, il est l'unique vestige de l'église abbatiale d'origine. Sa flèche de pierre est plus tardive. Sa restauration est entreprise en 1873 par Abadie. De récentes fouilles, organisées en 2000 sur le flanc sud de l'église, ont permis de révéler les substructions de trois bâtiments qui devaient être des appartements monastiques du 15e siècle. L'un d'eux conservait encore un sol de pisé. Deux constructions, une galerie et une sacristie du 18e siècle détruites en 1848, ont empiété sur les absides semi-circulaires de deux chapelles romanes détruites avant le 14e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Eglise composée d'une nef unique voûtées d'ogives octopartites. Le plan carré et les huit voûtains bombés de l'abside l'associent au style angevin. Restauré par Abadie, le chevet est percé d'un triplet de baies brisées surmontée d'une baie en plein cintre et d'une ouverture étroite perçant les combles. C'est au nord-est que se situait la vraie façade d'entrée de l'église ; une arcature brisée et décorée, surmontée de deux lancettes élancées en sont les vestiges. L'iconographie du 18e siècle semble montrer que les parties hautes des parois étaient pourvues d'un système de parapet et d'un passage extérieur crénelé. L'ancienne nef, dont les érudits du 19e siècle auraient aimé lui trouver une file de coupoles, n'a sans doute pas été voûtée à l'origine, mais récupérée au 12e siècle et voûtée d'ogives au cours du siècle suivant. Construit sur le rocher et isolé, le clocher roman de plan carré se situe au sud-ouest de l'église. La salle basse, dont les arcades sont fermées sur l'extérieur, est la seule partie voûtée du clocher, abritant une coupole sur trompes au plan ovale. Les parties hautes sont accessibles par un escalier en vis situé dans la façade de l'église : l'étage principal est ouvert par des baies géminées rythmées de chapiteaux sculptés. Au niveau supérieur, formé par le beffroi, trois grandes baies sont surmontées de gâbles imposants et pentus. Au-dessus des ouvertures, deux derniers étages de baies géminées présentent d'autres chapiteaux. Achevé par une flèche à quatre pans, le clocher domine la ville.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale

Description de l'iconographie

Le clocher roman conserve un grand nombre de chapiteaux authentiques ; les corbeilles sont sculptées de motifs de vannerie, d'entrelacs, de feuillages et de motifs d'arcatures semblant reproduire en miniature les baies géminées du clocher.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1840 : classé MH

Eléments remarquables dans l'édifice

Clocher

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2005

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Becker Line

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37