Château fort
Château-Haut
Château fort dit Château-Haut
Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; Lisle
Val de Dronne
Brantôme
1842-1843 E1 5 ; 1938 E1 135
En village
Colombier ; grange
12e siècle ; 14e siècle ; 16e siècle
19e siècle
Mentionné comme "Castelli de Layla" en 1129 et comme "Castellum de la Ila" en 1211, le château fort appartenait aux Saint-Astier au 12e siècle, aux Pressac de Lioncel au 16e siècle, à la famille Bertin au 18e siècle, et aux Fargeot de 1764 jusqu'au début du 20e siècle. L'édifice est vraisemblablement construit au-dessus d'une ancienne aula, aujourd'hui une cave enterrée qui servit de cuvier aux 19e et 20e siècles. Les vestiges des anciennes fortifications urbaines de Lisle sont conservés à proximité ; il semblerait également que cette muraille soit prise dans la maçonnerie d'une grange du château. L'édifice fortifié est dévasté lors des guerres de Religion. C'est à la fin du 16e siècle que le château actuel est érigé sur les ruines du corps de logis principal. C'est également à cette époque que l'escalier monumental est édifié. Une tour maîtresse du 12e siècle, aujourd'hui détruite, était vraisemblablement située en bordure de la cour intérieure actuelle. D'importants vestiges muraux prolongeant la façade du 16e siècle semblent aller dans ce sens.
Calcaire ; pierre de taille
Tuile creuse
2 étages carrés
Toit en pavillon ; appentis
Escalier intérieur : escalier tournant, en maçonnerie
Château Renaissance composé de deux corps de logis en retour d'équerre, dont l'un est couronné d'une tourelle d'angle en encorbellement. Ce château à deux étages carrés, régulièrement percé de fenêtres à croisillons, est construit sur une salle basse romane totalement enterrée. Au sud-est, longeant la rue du Château-Haut, un mur en pierre de taille ponctué de contreforts ferme la cour du château ; il semblerait que cette construction soit les vestiges des substructures de l'ancienne tour maîtresse romane. Dans le hall d'entrée du corps de logis ouest se trouve un escalier Renaissance inachevé. De plan carré, cet escalier tournant à gauche, à deux révolutions de trois volées, repose sur des colonnes doriques cannelées et tronconiques. Les plafonds à caissons sont ornés d'écussons, les culs-de-lampe finement sculptés de personnages.
Restauré
1942/11/23 : inscrit MH partiellement
Escalier intérieur du 16e siècle : inscription par arrêté du 23 novembre 1942
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général de la Dordogne
2005
Becker Line
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37