Château fort
Château de Ramefort
Château fort de Ramefort
Nouvelle-Aquitaine ; Dordogne (24) ; Valeuil
Val de Dronne
Brantôme
Ramefort
1843 A1 327 ; 1936 A1 205, 206
Isolé
Ouvrage d'entrée ; communs ; ensemble agricole
12e siècle ; 13e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle
2e moitié 19e siècle
Les seigneurs de Ramefort sont cités une première fois au 12e siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Ligueux. Vassaux des abbés de Brantôme, Pierre et Guillaume de Ramefort leur rendent officiellement hommage dans un acte de 1449. A l'origine, la forteresse est composée d'une tour maîtresse romane de plan carré, construite sur le rocher et accompagnée d'une tour de guet. Le château est complété après la guerre de Cent Ans par un corps de logis à l'ouest, une grosse tour d'angle au nord-est avec une chapelle au sous-sol, ainsi qu'une tour d'escalier octogonale. Le châtelet d'entrée date également du 15e siècle. L'ancienne cour était fermée lorsque cet ouvrage d'entrée était relié au corps de logis par un mur de défense aujourd'hui détruit. Aux 15e et 16e siècles, le domaine de Ramefort s'étend sur la rive gauche de la Dronne et possède des dépendances sur Bourdeilles, Brantôme et Condat. Le fief passe aux Mourenne au 16e siècle, aux Barriasson au siècle suivant, enfin aux Durand de Ramefort depuis le 18e siècle. A la fin du 19e siècle, Dubet exhausse la tour octogonale, la couvre d'ardoises comme le logis et ajoute un nouveau bâtiment. Au milieu du 20e siècle, on dérestaure les réalisations entreprises par l'architecte. Les anciennes écuries, qui reliaient le corps de logis au châtelet, sont remplacées en 1935 par d'autres bâtiments. Les années 1980 voient la surélévation du mur est de la tour maîtresse.
Calcaire ; pierre de taille ; enduit
Tuile creuse ; tuile plate
1 étage carré
Toit conique ; toit en pavillon ; toit à longs pans ; croupe ; croupe ronde
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Campé sur un plateau rocheux dominant de près de trente mètres la vallée de la Dronne, la position stratégique du château, entre Brantôme et Bourdeilles, est évidente. Le corps de logis, percé de fenêtres à meneaux, jouxte la tour maîtresse cantonnée d'une tourelle circulaire. Une fenêtre trilobée et une niche dans la grande salle semblent être les seuls vestiges du 13e siècle. La circulation entre la tour primitive et le logis du seigneur est rendue possible par la tour de l'escalier en vis, couronnée par un toit conique protégé par de la tuile plate. A l'ouest, un second logis perpendiculaire est accolé à la tour octogonale. A l'est, la chapelle castrale, située au sous-sol, est surmontée d'une tour de plan carré. Le châtelet, couronné de mâchicoulis, protège l'entrée du château du côté nord, alors qu'une enceinte complétait l'à pic à l'est et la douve sèche à l'ouest.
1980/12/15 : inscrit MH partiellement
Façades et toitures du château à l'exception du bâtiment annexe : inscription par arrêté du 15 décembre 1980
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général de la Dordogne
2005
Becker Line
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37