Hôtel
Hôtel de Rosières
Hôtel de Rosières
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 6 rue Pasteur
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon centre
Besançon centre ville
Pasteur (îlot)
Pasteur (rue) 6
1833 K2 326 ; 1974 AW 48
En ville
Logement ; cour ; mur de clôture ; portail
2e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle
Moyen Age ; 15e siècle ; 16e siècle (?) ; 17e siècle ; milieu 19e siècle
1741 ; 1789
Daté par source
Attribution par source
Droz Joseph (habitant célèbre)
Parties déplacées
L'hôtel, non homogène bâti sur parcelle irrégulière à l'angle de deux rues, conserve le long de la rue du Loup trois baies à lancettes et un portail orné d'un cavet, tous murés. L'aile droite recèle un sous-sol voûté d'ogives à trois travées et une charpente, tous deux du 15e ou 16e siècle. Une grande cheminée du 17e siècle a été maintenue dans le corps de logis principal. En 1741-1742, le marquis de Rosières, président au Parlement, reconstruit l'aile droite du logis : l'élévation sur rue est due à l'architecte Charles-François Longin, alors contrôleur-voyer de la Ville. En 1789, l'architecte Claude-Antoine Colombot intervient à nouveau sur la façade sur rue pour la mettre au goût du jour, et aménage l'intérieur de l'hôtel : notamment, dans l'aile droite, un grand salon dont les lambris seront vendus au 20e siècle, et un petit salon dans l'aile gauche. Il décore également la cage de l'escalier d'honneur. En 1850, l'hôtel est racheté par le banquier Aaron Veil-Picard qui y construit, vers 1858, un logement à gauche de la cour en remplacement d'un bâtiment plus ancien dont on ne sait rien. Il unifie la façade postérieure avec celle de l'hôtel de l'ancienne Intendance dont il était propriétaire depuis 1836 (voir dossier). Au 20e siècle, l'intérieur de l'aile droite est modifié par l'installation d'un cinéma puis d'une galerie marchande. L'édifice est racheté en 1998 par la commune, dans le cadre d'une restructuration d'une partie de l'îlot Pasteur, mais devrait au terme de l'opération redevenir une propriété privée. L'hôtel est la maison natale de Joseph Droz, moraliste, historien et membre de l'Académie française, comme le rappelle une plaque commémorative, apposée sur la façade principale en 1886.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile plate ; tuile mécanique
Sous-sol ; 2 étages carrés
Voûte d'ogives ; voûte en berceau
Élévation ordonnancée
Escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
L'hôtel, en moellons sauf la façade sur rue en pierre de taille, auquel on accède par un portail percé dans un mur de clôture, est de plan irrégulier, avec une aile droite en retour d'équerre sur rue et une courte aile gauche sur cour. L'escalier d'honneur, dans le corps de logis au fond de la cour, est en maçonnerie et rampe en ferronnerie. L'aile droite comprend un sous-sol à trois travées voûtées d'ogives reposant sur des colonnes et une charpente à chevrons portant fermes et l'aile gauche un sous-sol voûté en berceau. Le logement à gauche de la cour est distribué par un escalier en charpente et rampe en fonte.
Hôtel en fond de cour antérieure
2001/07/19 : inscrit MH partiellement
Le grand escalier avec son décor et ses huisseries : inscription par arrêté du 19 juillet 2001
À signaler ; maison natale
Sous-sol ; charpente ; escalier
Malgré des dénaturations, l'hôtel en fond de cour antérieure conserve un grand sous-sol voûté d'ogives, une charpente du 15e ou 16e siècle et le décor de l'escalier d'honneur de la fin du 18e siècle.
Propriété de la commune
1996
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2001
Roussel Christiane
Dossier individuel