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Plateforme ouverte du patrimoine

Port de Strasbourg (canal du Rhône au Rhin)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Port

Appellation d'usage

Port de Strasbourg

Titre courant

Port de Strasbourg (canal du Rhône au Rhin)

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; quai de Strasbourg

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Le canal du Rhône au Rhin

Canton

Besançon ouest

Lieu-dit

Pelotte (îlot)

Adresse de l'édifice

Strasbourg (quai de)

Références cadastrales

2006 AY non cadastré ; domaine public

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Doubs (le)

Partie constituante non étudiée

Quai ; rampe d'accès ; escalier indépendant

Nom de l'édifice

Ensemble des ouvrages liés au flottage des bois et à la navigation dans la traversée de Besançon

Références de l'édifice de conservation

IA25000399

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1864

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L'ouverture du canal du Rhône au Rhin à la navigation en 1833 pose la question de l'aménagement de ports (autres que celui de Chamars) dans la " boucle " même du Doubs à Besançon. Le chemin de halage étant établi rive gauche, les ports doivent se trouver sur l'autre rive, ce qui remet d'actualité les projets élaborés depuis le début du 18e siècle pour construire un quai régularisant cette rive et évitant inondations et épidémies. En 1844, le Conseil municipal approuve le projet de l'architecte de la ville Delacroix d'établir un quai, allant de la tour de la Pelotte au bastion de la rue d'Arènes, avec une " grève marchande " de 27 m de large entre la tour et la rue Mayence. Ce projet reste sans suite. Le service des Ponts et Chaussées en rédige lui aussi, dont ceux de l'ingénieur de la Navigation E. Maire en 1849 et de l'ingénieur Auguste-Napoléon Parandier au début des années 1850. Ce dernier prévoit, outre les quais et un nouveau pont, un port de commerce à l'arrière de la tour de la Pelotte (perpendiculaire au Doubs et bordant une " gare et bassin pour le transbordement des marchandises du chemin de fer sur la voie navigable et vice versa ") , deux ports à gradins (port Battant, allant de la tour à la rue Mayence avec un " magasin pour entrepôt libre et entrepôt douanier " vers cette rue, et port d'Arènes, occupant la moitié de la longueur du quai côté bastion) et deux " trails pour passe-cheval ". Ajourné, le projet est de nouveau présenté en juillet 1861 par Parandier et Cuvinot, qui signalent qu'entre-temps le port d'Arènes a été réalisé au droit de son magasin par un négociant, Déprez. Ils proposent l'abandon des gradins et le remplacement des murs verticaux par des perrés. Dans sa séance du 8 juillet 1862, le Conseil municipal se prononce favorablement sur cette proposition, associant quais et port de 150 m sur 11, 80 m, et s'engage à financer le tiers du coût total. Les deux tiers restant sont à la charge de l'Etat, qui déclare les travaux d'utilité publique par le décret présidentiel du 12 août 1863. Oeuvre de l'entreprise Morel, la partie en amont du pont Battant, incluant l'actuel port de Strasbourg, est achevée en 1864 (en 1870, le quai Napoléon sera rebaptisé quai de Strasbourg en hommage à la résistance de cette ville face aux prussiens). Permettant le stationnement de 2 bateaux à la fois (sans compter le bateau-lavoir qui s'amarre immédiatement en amont de lui) , le port est suffisant pour des dépôts de courte durée, "les marchandises n'étant pas destinées à être vendues sur place, mais au contraire à être chargées immédiatement dans les bateaux ou à être transportées, sitôt après leur débarquement, chez les négociants et les particuliers". Sur la période 1896-1901, le trafic y est faible : 417 t en moyenne chaque année. En 1901, le port est jugé peu spacieux et submergé par les moindres crues. Il sert maintenant de parking.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier isolé : escalier droit ; en maçonnerie ; rampe d'accès

Commentaire descriptif de l'édifice

Le port est implanté sur la rive droite entre la tour de la Pelotte (rue du Petit Battant) et la rue Champrond, dans un coude rentrant du Doubs. Il se compose d'une plate-forme pavée inclinée vers la rivière, où sont encore visibles quelques organeaux (anneaux d'amarrage). Les véhicules peuvent y accéder par deux rampes convergentes bordées d'un garde-corps en pierre de taille, une à chaque extrémité du perré soutenant le quai de Strasbourg, dont le centre est occupé par un escalier étroit. L'accès à la rivière s'effectue par des escaliers (au centre) ou par deux rampes divergentes, aussi aux extrémités et parallèles aux premières.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Ce quai et, avec celui de Strasbourg, l'un des rares témoignages de l'activité de commerce fluvial passé de la ville.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Typologie du dossier

Sous-dossier

Accès Mémoire

VISMER-IVR43-CANAL-BESANCON-PORT

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10

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Vue d'ensemble depuis la rive gauche, en aval.
Vue d'ensemble depuis la rive gauche, en aval.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Plan-masse et de situation.
Plan-masse et de situation.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Avant-projet de travaux préservatifs des inondations. Ville de Besançon (rive droite du Doubs). Plan d'ensemble des travaux [partie droite], 1861.
Avant-projet de travaux préservatifs des inondations. Ville de Besançon (rive droite du Doubs). Plan d'ensemble des travaux [partie droite], 1861.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP ; © Archives départementales, Doubs
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Avant-projet de travaux préservatifs des inondations. Ville de Besançon (rive droite du Doubs). Plan d'ensemble des travaux [partie gauche], 1861.
Avant-projet de travaux préservatifs des inondations. Ville de Besançon (rive droite du Doubs). Plan d'ensemble des travaux [partie gauche], 1861.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP ; © Archives départementales, Doubs
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Le port de Strasbourg depuis la digue de l'île Saint-Pierre, en 1975.
Le port de Strasbourg depuis la digue de l'île Saint-Pierre, en 1975.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Vue d'ensemble depuis la rive droite, en amont.
Vue d'ensemble depuis la rive droite, en amont.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Le port, depuis l'aval.
Le port, depuis l'aval.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Escalier et rampes d'accès au port et au Doubs.
Escalier et rampes d'accès au port et au Doubs.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Escaliers d'accès au port et au Doubs.
Escaliers d'accès au port et au Doubs.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Escaliers d'accès au Doubs.
Escaliers d'accès au Doubs.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Organeau.
Organeau.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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