Écluse
Écluse n° 51 de Tarragnoz
Écluse n° 51 de Tarragnoz (canal du Rhône au Rhin)
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; Faubourg Tarragnoz
Anciennement région de : Franche-Comté
Le canal du Rhône au Rhin
Besançon sud
Tarragnoz (îlot)
Faubourg Tarragnoz
2006 DM non cadastré ; domaine public
En ville
Site d'écluse n° 51 de Tarragnoz (canal du Rhône au Rhin)
IA25000416
2e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
1832
Daté par source
Attribution par source
Confiée au service de la Navigation, la construction de l'écluse à sas n° 51 de Tarragnoz est l'oeuvre de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Rance. Adjugés le 22 décembre 1827 à l'entrepreneur Etienne Boussard, de Froidefontaine, les travaux sont achevés en 1832. La pierre a été extraite d'une carrière de Chailluz, acquise pour l'occasion des héritiers Sagot. Envisagé dès 1872, l'agrandissement de l'écluse est acté dans le projet de tunnel sous la citadelle, déclaré d'utilité publique par le décret présidentiel du 11 novembre 1875 et dû à l'ingénieur Rascol. Cette extension prévoit : allongement par l'amont pour que la longueur utile du sas soit portée à 38, 50 m (gabarit Freycinet) , relèvement des bajoyers et remplacement des portes existantes par 2 paires de portes en bois. Les travaux sont adjugés le 2 juillet 1878 à Jacques Troglia, entrepreneur italien établi à Lausanne, et achevés en 1882. La manoeuvre de l'écluse est électrifiée en 1964-1965, sous la direction de l'ingénieur Lanchy, par la SARL Ateliers Dagot, d'Arc-lès-Gray (Haute-Saône) , puis est automatisée en 1992, avec installation du poste de commande au rez-de-chaussée de la maison d'éclusier.
Calcaire ; pierre de taille ; métal
Edifiée rive gauche au point kilométrique 73, 540, longue de 38, 50 m et large de 5, 20 m (dimensions utiles) , l'écluse à sas est munie de 2 portes automatisées, à 2 vantaux métalliques équipés de vantelles glissantes (à guillotine). Sa hauteur de chute est d'1, 90 m. L'automatisme commande aussi, à l'ouverture des vantaux amont, le retrait de la passerelle métallique desservant la maison. La surélévation et l'agrandissement de l'ouvrage vers l'amont sont visibles sur chacun des bajoyers, où une niche marque l'emplacement des anciennes portes. Le garde-corps métallique du bajoyer droit est ancien et pourrait dater de la construction initiale.
Propriété de l'Etat
2003
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2006
Jacquelet Vania ; Poupard Laurent
Sous-dossier
VISMER-IVR43-CANAL-BESANCON-ECLUSE
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10