Hôtel
Hôtel Alviset
Hôtel Alviset
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 1 rue Péclet
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon centre
Besançon centre ville
Martelots (îlot des)
Péclet (rue) 1
1833 I2 672 ; 1974 AL 69
En ville
Bûcher ; écurie ; logement ; remise ; puits ; parc ; serre ; clôture de jardin ; cour
Limite 16e siècle 17e siècle
18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Le fonds de l'hôtel a été constitué dans la 2e moitié du 17e siècle, par le comte de Scey, grâce à l'achat de trois maisons contiguës. Néanmoins, la réunion de ces trois fonds dans les années 1688 ne semble pas avoir entraîné un remaniement total de l'hôtel puisque la façade sur la rue des Martelots présente actuellement une élévation très unifiée datable de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle. De cette époque subsiste d'ailleurs probablement le grand escalier en maçonnerie à retours sans jour. L'édifice est vendu en 1700 par Jean-Claude de Scey à Jean-François de Santans, grand archidiacre, et à Hilaire-Joseph Duban, époux d'Anne-Marie-Thérèse de Santans, nièce du précédent dont elle héritera en 1714. C'est sans doute dans les années 1720 que l'escalier d'honneur est mis au goût du jour par la destruction du mur d'échiffre en maçonnerie et son remplacement par une rampe en ferronnerie. Si l'on en croit les comptes d'Antoine-François-Sébastien Duban (petit-fils d'Hilaire), des aménagements intérieurs sont encore réalisés entre 1754 et 1755. Ce dernier revend l'hôtel en 1765 à Jean-Baptiste François Maire de Bouligney. C'est probablement aussi au milieu du 18e siècle que sont construits la partie au-dessus de la porte cochère, ainsi que le bâtiment des latrines, les deux remises et l'écurie à droite de la cour, visibles sur un plan daté 1767. En 1767, Maire de Bouligney demandait la permission à la ville de transformer une porte donnant rue des Martelot en fenêtre. C'est à lui que l'on doit aussi sans doute la reprise de certains décors intérieurs dans le style Louis XVI. En 1774, il achète la petite maison (étudiée) qui jouxte son hôtel au 21 rue des Martelots et perce une porte piétonne dans le mur de clôture au fond de la cour pour rejoindre celle de l'hôtel. Avant 1804, la demeure devient propriété de la famille Alviset, par le mariage d'Antoinette-Claire-Eugénie Maire de Bouligney avec François-Bonaventure Alviset. Avant 1833 (date du cadastre ancien), le parc de l'hôtel est agrandi d'une parcelle de jardin attenante qui appartenait auparavant à la maison que les Alviset possédaient au n° 5 de l'actuelle rue Péclet (étudiée) ; en même temps que la grille de clôture en ferronnerie, fermant ce parc, était déplacée pour agrandir la cour. En 1860, l'architecte-paysagiste Philippe Michel fournit un projet de parc à l'anglaise qui ne sera peut-être pas réalisé.
Calcaire ; pierre de taille ; enduit
Tuile plate
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Voûte en berceau
Élévation à travées
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
L'hôtel sur rue, de plan en L, auquel on accède par une porte cochère, est situé sur une grande parcelle de forme irrégulière. Comprenant un étage carré et un de comble, il est bâti sur un sous-sol voûté en berceau et est distribué par un escalier d'honneur en maçonnerie avec rampe en ferronnerie et par un escalier secondaire en charpente distribuant les pièces du comble. A droite de la cour, sont disposés un petit logement et deux remises, derrière lesquels sont situés une écurie et un bûcher. Le parc, dans le prolongement de la cour, est séparé de celle-ci par une grille et un portail en ferronnerie. Il comprend deux parties en dénivellé. Dans la partie basse, se trouve une serre en matériau enduit. Sur la rue des Martelots, les fenêtres du logis sont protégées par six grilles fixes ventrues en fer forgé.
Hôtel sur rue
1937/10/28 : inscrit MH partiellement
Façades et toitures : inscription par arrêté du 28 octobre 1937.
À signaler
Parc ; cheminée ; lambris
L'édifice est remarquable à plus d'un titre, en particulier par l'ampleur de ses espaces libres et notamment du parc, la bonne conservation de ses parties constituantes et des décors du 18e siècle et l'intérêt du système de protection en fer forgé des baies du rez-de-chaussée, côté rue des Martelots.
Propriété privée
1996
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2006
Roussel Christiane
Dossier individuel
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10