Hôtel
Hôtel Querret
Hôtel Querret
Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 7 rue Lecourbe
Anciennement région de : Franche-Comté
Besançon centre
Besançon centre ville
Refuge (îlot)
Lecourbe (rue) 7
1833 K3 553, 554 ; 1974 AP 31
En ville
Communs ; écurie ; remise ; puits ; jardin d'agrément ; jardin potager ; verger ; cour ; enclos ; portail
4e quart 18e siècle
2e quart 18e siècle
1784
Porte la date ; daté par source
Attribution par source
En 1778, l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées en retraite Jean Querret achète à la veuve Duchon une propriété, située sur une grande parcelle traversante entre la rue de la Vieille Monnaie et l'actuelle rue Lecourbe. Elle est constituée par une maison du 17e siècle rue de la Vieille Monnaie et d'un vaste terrain vierge, en nature de jardin donnant sur l'autre rue, où un propriétaire précédent - la comtesse Marie-Gabrielle de Grammont-Châtillon - avait déjà fait construire, en 1732, un mur de clôture sur rue en pierre de taille qui sera conservé par le nouveau propriétaire. L'hôtel est bâti (côté rue Lecourbe) à partir de 1781, d'après les plans de Jean Querret lui-même. En 1783, ce dernier fait une demande d'alignement auprès de la ville pour reconstruire un portail d'entrée sur cour plus monumental que celui de 1732. La date de 1784, située sur plusieurs plaques de cheminée et celle de 1785 sur le heurtoir du portail d'entrée (volé récemment) indiquent la fin du chantier. Le neveu de Jean Querret, J.J. Querret du Bois, hérite de l'hôtel en 1788 à la mort de son oncle, puis le revend en 1798 pour ne conserver que la maison de la rue de la Vieille Monnaie. L'édifice, avec l'essentiel de ses espaces libres, est parvenu jusqu'à nous sans notoires transformations.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile plate
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Voûte en berceau
Élévation à travées
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
L'hôtel est situé entre cour et jardin avec deux ailes de communs bordant la rue de part et d'autre d'un portail d'entrée. Dans l'aile droite, contre laquelle s'appuie un puits, sont situées des remises et écuries. Le logis principal, bâti sur un sous-sol voûté en berceau, est distribué par un escalier d'honneur en maçonnerie à droite du vestibule et par deux escaliers en charpente situés dans les deux courtes ailes en retour du logis. L'ensemble est en pierre de taille sauf les parties latérales du corps de logis et la façade postérieure des communs droits qui sont en moellon partiellement enduit. Un jardin d'agrément, doté d'un autre puits, s'étend derrière l'habitation prolongé sur la droite par un ancien potager et verger.
Sculpture
Fronton
Un fronton triangulaire orne, sur cour et sur jardin, les deux avant-corps centraux du logis.
Hôtel en fond de cour antérieure
2004/06/08 : inscrit MH
Corps de logis en totalité y compris les décors, les façades et toitures, les communs, le sol de la cour, les deux puits, le jardin : inscription par arrêté du 8 juin 2004.
À signaler
L'édifice homogène appartient à la dizaine d'hôtels bisontins bâtis entre cour et jardin à partir des années 1730. Construit avec rigueur et fonctionnalité, il reflète l'esprit de son propriétaire, architecte et ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui resta en poste trente ans en Franche-Comté.
Propriété privée
1996
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2007
Roussel Christiane
Dossier individuel
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10