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Plateforme ouverte du patrimoine

Intendance, actuellement préfecture

Désignation

Dénomination de l'édifice

Intendance

Destination actuelle de l'édifice

Préfecture

Titre courant

Intendance, actuellement préfecture

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 8bis, 10 rue Charles Nodier

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Besançon centre

Canton

Besançon centre ville

Lieu-dit

Préfecture (îlot)

Adresse de l'édifice

Charles Nodier (rue) 8bis, 10

Références cadastrales

1833 K3 855, 855bis, 856 ; 1974 AS 26

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Chapelle ; communs ; bûcher ; écurie ; remise ; jardin d'agrément ; jardin potager ; orangerie ; cour ; enclos ; portail

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L'intendance a été construite entre 1771 et 1778, sous l'impulsion de l'intendant Charles-André de Lacoré, d'après les plans de l'ingénieur en chef des ponts-et-chaussées Henri Frignet, corrigés et perfectionnés par l'architecte Victor Louis, avec Nicolas Nicole comme architecte d'exécution. Les artisans bisontins qui ont travaillé sur le chantier étaient pour les plus importants, Richard Deneria pour la maçonnerie et les marbres, J.B. Belgingue pour la charpenterie, Marc Simard et Maximin Vieille pour la couverture, Bernard Lapret pour la menuiserie. Durant la Révolution, l'édifice a été vidé de son mobilier et le tracé du jardin détruit. Entre 1790 et 1810, l'intendance est utilisée, de façon intermittente comme administration centrale du département. En 1810, elle devient préfecture, l'empereur Napoléon Ier léguant l'édifice au département du Doubs. Entre 1811 et 1813, le préfet Debry entreprend des restaurations, avec la construction d'une orangerie en 1812 par l'architecte Claude-Antoine Colombot, la balustrade en pierre surmontant la corniche du logis principal ayant été supprimée dès 1810 car, construite en pierre gélive, elle était devenue trop fragile. En 1833, la chapelle qui existait au premier étage dans le grand corps de logis a été supprimée et son mobilier donné à l'église du quartier de Bregille. Dans le courant du 19e siècle, le jardin d'agrément a été transformé en jardin à l'anglaise. En 1884, un dépôt autonome d'archives est construit à gauche de l'ancien édifice par l'architecte Etienne-Bernard Saint-Ginest, et un bâtiment annexe reconstruit en 1895 pour le conseil de la préfecture. Entre 1968 et 1970, une extension est bâtie par l'architecte Gérard Boucton. Une oeuvre du sculpteur Georges Oudot représentant la Franche-Comté en orne la façade, côté rue Charles Nodier.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; bossage

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en U

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier symétrique

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice se présente sous la forme d'un hôtel entre cour et jardin, avec deux ailes plus basses décorées de bossages de part et d'autre de la cour d'honneur. Celle-ci est bordée sur rue par deux bâtiments en rez-de-chaussée, encadrant un portail monumental en forme d'arc de triomphe. A gauche de l'hôtel est située l'ancienne cour des remises et écuries, à droite une plus petite est appelée cour des bûchers. L'ensemble est construit en pierre de taille. Le corps de logis principal et les deux ailes sont couverts en ardoise et le reste des bâtiments en tuile plate.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Fronton, ordre colossal, pilastre ; guirlande, bouclier

Description de l'iconographie

L'ordre colossal règne sur les façades antérieure et postérieure du corps de logis principal. L'avant-corps central sur cour est soutenu par des colonnes engagées à chapiteaux ioniques. Le reste de cette façade et celle sur jardin sont rythmées par des pilastres à chapiteaux ioniques. Le portail d'entrée, côtés intérieur et extérieur, est décoré de guirlandes et de boucliers posés sur des faisceaux de licteurs entrecroisés.

Commentaires d'usage régional

Hôtel en fond de cour antérieure

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1923/09/19 : classé MH partiellement ; 1963/07/30 : classé MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Ensemble des façades de l'hôtel sur cour, sur jardin et sur rue, décoration intérieure de l'escalier et 4 pièces du rez-de-chaussée, ensemble de la porte d'entrée sur rue : classement par arrêté du 19 septembre 1923 ; ensemble des toitures de l'hôtel de la préfecture : classement par arrêté du 30 juillet 1963.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

L'édifice appartient au groupe assez restreint des intendances françaises bâties au 17e ou au 18e siècle. Construit entre 1771 et 1778, grâce au concours de l'architecte parisien Victor Louis, et resté homogène tant au niveau de l'architecture que des décors, il représente un exemple abouti de l'art néo-classique.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété du département

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Roussel Christiane

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10

Plan masse et de situation.
Plan masse et de situation.
© Inventaire général, ADAGP, 2009
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