Fontaine, abreuvoir de Rougemontot dite fontaine de la Vierge

Désignation

Dénomination de l'édifice

Fontaine ; abreuvoir

Appellation d'usage

De Rougemontot ; Fontaine de la Vierge

Titre courant

Fontaine, abreuvoir de Rougemontot dite fontaine de la Vierge

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Rougemont ; rue des Gratteris ; rue de l'Ancien Cimetière

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Rougemont

Lieu-dit

Rougemontot

Adresse de l'édifice

Gratteris (rue des) ; Ancien Cimetière (rue de l')

Références cadastrales

2009 AK non cadastré ; domaine public

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1844 ; 1847

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Painchaux (architecte) ; Clerc J. A. (architecte)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Une délibération municipale, du 14 août 1842, précise que la fontaine de Rougemontot est complètement dégradée, les pierres du bassin sont disjointes. On en décide la reconstruction sur un plan nouveau et plus commode dressé par l'architecte ordinaire de la commune, J. A. Clerc, le 15 octobre 1842. Elle est composée d'un puisard traité à l'antique entouré de deux abreuvoirs en L. La réception provisoire des travaux intervient le 15 mars 1844. En 1846-47, l'architecte Painchaux de Besançon la reconstruit quelques dizaines de mètres plus loin, charge à lui de réutiliser, dans un souci d'économie, la pile conçue par Clerc. Des différences de traitement des détails apparaissent entre les dessins de l'architecte et la réalisation. Une source située près de la chaussée des Trimblots est choisie pour l'alimenter en eau. En 1883, la fontaine ayant un rendement insuffisant, la source dite de la Sève l'approvisionne désormais. Enfin, en 1893, se troublant fréquemment par temps de pluie et ayant toujours un débit trop faible, on l'alimente par la source des Lhommones, et l'entrepreneur Nicolas Clavier répare les margelles, rejointoit diverses maçonneries, remplace les tôles des trois niches et de la porte de la pile de jet, remplace les mascarons et restaure le pavage entourant l'édifice. Ce dernier est à nouveau restauré, fin décembre 1929, par Georges Bruet de Rougemont. A une date indéterminée, les trois sculptures de dauphins à trident placées dans les niches ainsi que leurs plaques métalliques sont enlevées, et la baie centrale reçoit une Vierge à l'Enfant en fonte (elle sera peinte postérieurement). Elle est restaurée en 1985, et dans les années 2000, la statue de la Vierge est repeinte par Paul Zaccoletti, artisan local. Actuellement, seul l'abreuvoir est encore en eau.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution : escalier droit

Commentaire descriptif de l'édifice

Conçue sur un plan en demi-cercle, la fontaine, en pierre jaune, se compose d'un puisard quadrangulaire percé d'une baie cintrée sur chacune de ses faces, lesquelles sont encadrées par des pilastres supportant un entablement, une corniche et un attique. Trois vasques en fonte trouvent place sous les baies. Celui-ci est installé sur une large plateforme, à laquelle on accède par deux volées d'escalier latérales, et un abreuvoir semi-annulaire ceinture la composition.