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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Marcel et Saint-Menne

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Marcel et Saint-Menne

Titre courant

Église paroissiale Saint-Marcel et Saint-Menne

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Drôme (26) ; Le Pègue

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Grignan

Lieu-dit

Village

Références cadastrales

1835 B 564 ; 1934 B 625

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu du Moyen Age ; 2e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1738 ; 1875 ; 1878

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Signature ; attribution par source

Description historique

A l'origine de l'église est la chapelle castrale du 11e ou 12e siècle, placée sous le vocable de Saint-Menne ; celle-ci est constituée d'un choeur et d'une courte nef, aujourd'hui sacristie et chapelle de la Vierge. L'église se trouvant trop petite lors de la visite pastorale de 1644, on allonge la nef primitive, travaux achevés vers 1650. L'église prend le vocable de Saint-Marcel probablement après la ruine de l'église isolée dédiée à ce saint, dont l'évêque refuse la restauration. En 1701, le clocher aurait été transformé en clocher-mur à 3 baies. Puis, entre 1735 et 1738, M. Doux étant curé, une nouvelle église est élevée au nord, contre la 1ère, qui devient chapelle latérale ; le bâtiment, comprenant la nef et le choeur actuels, est construit par Jean-Louis Petit. D'importants remaniements sont entrepris en 1875, à l'initiative de l'abbé Marius Cafiero, qui fait démolir une maison accolée à l'église au sud, creuser le rocher tout le long du côté nord, construire la chapelle Saint-Joseph de ce côté, et séparer la sacristie au sud-est de la chapelle de la Vierge ; il fait enfin ajouter à l'ouest un clocher-porche, édifié en 1878 par Auguste Riousset, entrepreneur à Valréas, qui date et signe au-dessus du portail.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; calcaire ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; ciment en couverture

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives ; voûte en berceau segmentaire ; cul-de-four

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ronde ; croupe polygonale ; appentis ; flèche carrée

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice est construit contre le rocher, le côté nord à demi-enterré et longé par une excavation ; bâti en moellons de calcaire et marne, il est précédé d'un clocher-porche en moyen appareil de calcaire, coiffé d'une flèche carrée. Il est constitué d'une nef voûtée en plein cintre, d'un choeur à 5 pans couvert d'une voûte d'ogives à 3 quartiers, et de 2 chapelles latérales ouvrant sur la nef par des arcs en plein cintre : à gauche, la chapelle Saint-Joseph, couverte d'un berceau surbaissé, à droite la chapelle de la Vierge, plus longue et plus large, voûtée en plein cintre, autrefois chapelle seigneuriale et église d'origine ; à l'est, un mur isole celle-ci de son ancienne abside hémicirculaire voûtée en cul-de-four, aujourd'hui occupée par la sacristie. Une corniche continue court le long de la nef et du choeur à la naissance des voûtes ; le choeur est surélevé de 2 marches, le sol est carrelé. Deux baies en plein cintre éclairent le choeur, une seule la nef, au sud, une la chapelle Saint-Joseph, enfin une fenêtre jumelée en plein cintre, la chapelle de la Vierge, qui dispose d'une porte d'entrée latérale surélevée d'un degré et protégée d'un auvent ; une autre entrée latérale précédée d'un escalier de 6 marches dallées, ouvre dans le porche, dont le portail principal en plein cintre, à seuil demi-circulaire, à l'ouest, est surmonté de l'inscription gravée : JESU CHRISTO / IMMACULATAE MARIAE / 1878 et de la signature du maître d'oeuvre à droite. A gauche, au-dessus du fossé, une passerelle permet d'accéder au clocher par une porte haute ; une porte à linteau délardé, surélevée d'un degré tournant, donne dans la sacristie. La couverture est en tuile creuse, seuls le versant sud du toit à long pans et la croupe ronde de la sacristie sont bordés d'une génoise à 2 rangs ; une corniche à modillons souligne la flèche en ciment du clocher.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

Commentaires d'usage régional

Clocher-porche en façade, flèche en maçonnerie

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM26000149

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Plusieurs étapes de construction ont constitué, à partir d'une chapelle castrale médiévale, l'église du village du Pègue, agrandie aux 17e et 18e siècles, puis dotée à la fin du 19e siècle d'un clocher-porche en façade qui détermine sa typologie actuelle.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Jourdan Geneviève

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88