Eglise paroissiale Saint-Paulin

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Paulin

Titre courant

Eglise paroissiale Saint-Paulin

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Drôme (26) ; Montjoyer

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Grignan

Lieu-dit

Village (le)

Références cadastrales

1984 A 214

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1853 ; 1879

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Vers le milieu du XIXe siècle, la vétusté et l'exiguité de l'église Saint-Paulin incitent le conseil à décider de la construction d'une nouvelle église, qui serait déplacée à l'entrée sud-ouest du village. Un premier projet, établi en 1846 par l'architecte Javelas, de Montélimar, n'est pas retenu. En 1852 est dressé le plan d'une nouvelle église ; sous la direction de P-L. Chaix, agent voyer de Grignan, qui établit un devis détaillé le 3 mai 1853, les travaux sont adjugés à Antoine Michel, dit Taulignan, maçon à Grignan, et Isidore Montbosc, menuisier, les moines d'Aiguebelle réalisant une partie de la menuiserie. Le 24 septembre 1854, l'église Saint-Paulin est consacrée par Mgr. Guibert, évêque de Viviers. Cependant, le clocher carré était édifié moitié sur le mur-pignon, moitié sur la voûte de la nef, si bien que les murs se lézardèrent rapidement et que, dès 1872, la construction dut être étayée. On décide alors de démolir le clocher et de le reconstruire, les plans et devis sont établis en 1872 par Fortuné Durand, géomètre expert ; en mars 1875, la reconstruction est confiée à Jean-Baptiste Bernex, remplissant les fonctions d'entrepreneur, mais en juillet Durand dresse un devis supplémentaire correspondant au clocher actuel. Le devis de réfection de la toiture est établi en 1877 par Louis Fargier, architecte, travaux réalisés par Bois, maçon d'Allan. Enfin, un traité de gré à gré est passé avec Antoine Grasset, ancien ingénieur civil, en août 1878, pour la reconstruction du clocher. Le clocher-porche était achevé en avril 1879, et Fargier signait la réception définitive des travaux ; la même année, l'intérieur de l'église était décoré de peintures murales.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; crépi ; calcaire ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; noue ; croupe polygonale ; appentis ; flèche polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église est orientée au nord-est ; de plan en croix latine à chevet polygonal, elle est bâtie en moellons de calcaire crépis et présente une façade symétrique à clocher-porche axial construit en moyen appareil, couronné d'une flèche polygonale en pierre, cantonnée de 4 clochetons. Toiture en tuile creuse, toit à longs pans et pignon couvert sur la nef, appentis sur les chapelles et les sacristies, plus basses, croupe polygonale sur le chevet ; génoise à 3 rangs. Le clocher-porche, ouvert sur 3 côtés d'arcades en plein cintre, donne sur un étroit vestibule voûté d'arêtes. La nef unique de 2 travées inégales, la croisée de transept et la travée de choeur sont couvertes de voûtes d'arêtes en tuf séparées par des doubleaux en plein cintre, l'abside hémicirculaire d'une voûte à 3 quartiers à lunettes brisées. Dans les bras du transept, deux arcs surbaissés en vis-à-vis, ouvrent sur les chapelles latérales symétriques, de la Vierge à droite et de Saint-Joseph à gauche, également voûtées d'arêtes. Trois baies en plein cintre éclairent le choeur, les chapelles latérales et les travées de la nef sont également percées de baies en plein cintre en vis-à-vis, de même module ; la tribune est ajourée par une rose polylobée. Le choeur est surélevé de 2 marches. Les murs et les voûtes sont entièrement revêtus de peintures monumentales.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture murale (étudiée dans la base Palissy)

Commentaires d'usage régional

Clocher-porche en façade, flèche en maçonnerie

Référence aux objets conservés

IM26000244 ; IM26000253 ; IM26000249 ; IM26000257 ; IM26000248 ; IM26000242 ; IM26000254 ; IM26000250 ; IM26000237 ; IM26000243 ; IM26000251 ; IM26000240 ; IM26000245 ; IM26000241 ; IM26000252 ; IM26000255 ; IM26000246 ; IM26000247 ; IM26000256 ; IM26000258

Observations concernant la protection de l'édifice

L'église Saint-Paulin de Montjoyer présente un intérêt certain par son décor intérieur homogène de peintures murales de la 2e moitié du 19e siècle, oeuvre de deux moines de l'abbaye d'Aiguebelle.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Copyright de la notice

© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Jourdan Geneviève

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88