Laminoir ; martinet
Usine des Deux Amants ; usine des Tuyaux soudés
Laminoir-martinet des Fonderies de Romilly, dite usine des Deux Amants ou des Tuyaux soudés
Normandie ; Eure (27) ; Romilly-sur-Andelle
Bassin hydrographique de l'Andelle
Romilly-sur-Andelle
Le Moulin des Deux Amants
1834 B 692 ; 2019 AC 113
En écart
L'Andelle (bief de dérivation)
Fonderies de cuivre de Romilly
IA00016795
18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1825 ; 1839 ; 1923
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par source
Caïn et Lalanne (propriétaire)
Le moulin à blé des Deux Amants est bâti sous l'Ancien Régime et figure sur le terrier de Romilly de 1775. En 1819, la société des Fonderies de Romilly rachète le moulin à Mme Vve Roze qui en était propriétaire par bail emphytéotique. Le site n’étant pas immédiatement utilisé par les Fonderies, son activité initiale est conservée et son exploitation est confiée à M. Roze fils en qualité de locataire. Ce dernière est également l'exploitant puis le propriétaire du moulin à blé de Saint-Hélène établi à Pitres. En 1825, le moulin des Deux Amants est finalement affecté à la transformation du métal et pour cela entièrement remanié. La nouvelle usine est composée de 3 grandes halles servant d’ateliers, construites côte à côte sur un canal dérivé de l’Andelle. L’atelier central est un laminoir double équipé de deux cylindres et d’une grosse cisaille destinés au laminage du cuivre, du zinc et du laiton pour la production d’ustensiles de cuisine et d’éléments de toiture. L’atelier installé sur la rive droite du canal est doté d’un four et d’une batterie de 5 marteaux permettant la fabrication de chaudrons de cuivre. Enfin, l’atelier édifié sur la rive gauche du canal est équipé de martinets pour travailler le cuivre jaune. Pour entraîner l’ensemble des machines, l’usine est équipée de trois grandes roues hydrauliques. En 1839, ces trois roues motrices sont remplacées par une roue hydraulique de type Poncelet de grande puissance permettant à elle seule d’assurer tous les travaux de laminage. L’installation de ce nouveau moteur entraîne le réaménagement de l’usine et des vannages afin de disposer d’une force hydraulique de 16,1 CV. A partir de 1849, le site est réaffecté à la fabrication des tubulures en cuivre pour les locomotives. L’usine des Deux Amants est alors rebaptisée l’usine des Tuyaux soudés. L’arrêt des fonderies en 1894 se solde par la vente des différentes unités de production qui constituaient le site de Romilly.L’usine des Tuyaux soudés est rachetée par M. Damenez et exploitée par M. Leheurteur pour l’impression sur porcelaine. En 1923, elle est rachetée par MM. Caïn et Lalanne qui l’exploitent comme tréfilerie. L’usine est alors équipée d’une turbine hydraulique de type Fontaine d’une puissance de 100 000 kW/h. On ignore jusqu’à quelle date se poursuit cette activité. Au début des années 1990, les vestiges de l’usine sont rachetés par la société Vergez-Blanchard qui installe à son emplacement un bâtiment servant de bureau et d’atelier de conditionnement pour sa taillanderie.
Brique
Rez-de-chaussée
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans pignon couvert ; lanterneau
Énergie hydraulique ; produite sur place
L'usine des Deux Amants est détruite. Elle consistait en trois grandes halles rectangulaires juxtaposées construites en brique et charpente en bois, éclairées par de larges baies en arc plein cintre. La halle centrale disposait en complément pour son éclairage d'un lanterneau de grande hauteur en toiture.
Détruit
2016
(c) Région Normandie - Inventaire général
2018
Real Emmanuelle
Sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine