Laminoir ; tréfilerie ; scierie ; usine de bimbeloterie
Laminoir de laiton ; tréfilerie de laiton
Usine de Besle, actuellementusine des Bois Utiles
Logement
Laminoir-tréfilerie des Fonderies de Romilly, puis scierie de la société les Bois Utiles, dite usine de Besle
Normandie ; Eure (27) ; Romilly-sur-Andelle
Bassin hydrographique de l'Andelle
Romilly-sur-Andelle
Le Grand Moulin
1835 B 756 ; 2018 AD 340
En écart
L'Andelle (bief de dérivation)
Atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; vanne
Fonderies de cuivre de Romilly
IA00016795
1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1816 ; 1819 ; 1909
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Société des Fonderies de Romilly (propriétaire ; commanditaire) ; société Létrange et Cie (propriétaire) ; MM. Miché et Cie (propriétaire)
L'usine de Besle est fondée en 1816 à l'emplacement du grand moulin à foulon dit de Hollande ou de Besle (qui lui donnera son nom) créé en 1713 par les frères Lancelevée et racheté en 1792 par la société des fonderies de Romilly, lui même construit à l'endroit du moulin à blé du Pré attesté dès le XIIe siècle comme propriété de l’abbaye de Lyre. L'usine de Besle est la troisième unité de production mise en place par cette société. Elle comprend, à ces débuts, un laminoir double entraîné par deux roues hydrauliques de 4 pieds de largeur (soit 1,20 m) développant chacune une puissance de 20 CV. C'est là que sont laminées les plaques de cuivre et de laiton produites dans l'usine initiale de Perpignan. En 1819, pour augmenter sa capacité de production, l'usine de Besle est dotée d'une troisième roue hydraulique. L'installation de ce nouveau moteur permet de développer l'activité de tréfilage en complément du travail de laminage. Les deux activités sont menées conjointement sur le site jusqu'en 1833, date à laquelle le laminage est abandonné. L'usine de Besle se consacre alors exclusivement au tréfilage du laiton pour la production d'épingles. Comme les autres unités de production qui constituent les Fonderies de Romilly, elle est réglementée par l'ordonnance royale de 22 janvier 1843. L'activité de tréfilage du laiton y perdure jusqu'en 1896, lorsque la société Létrange qui a succédé à la société des Fonderies de Romilly en 1857, arrête définitivement le travail du métal non ferreux et met en vente les six unités de production encore en fonctionnement bien que très vétustes. L'usine de Besle est aussitôt rachetée par Clérisse Barette, un entrepreneur issu d'une longue lignée de foulonniers implantés dans la basse vallée de l'Andelle qui possède encore plusieurs moulins à foulon établis à Romilly-sur-Andelle, notamment au hameau des Moulins Pouchet. Clérisse Barette fait également l'acquisition auprès de la société Létrange de l'usine de Repainville. Après plusieurs années de chômage, il transforme l'ancienne tréfilerie non pas en foulon mais en scierie et en confie l'exploitation à Auguste Nicolas. L'usine est partiellement détruite par un incendie en 1908. Elle est reconstruite rapidement et équipée d'une machine à vapeur pour compléter l'unique roue hydraulique encore en place. En 1912, Gaston Barette (fils) loue la scierie à un charpentier, Frédéric Miché qui y développe la fabrication de caisses et de cannes, ces dernières étant commercialisées à Paris. L'usine est finalement rachetée par la société Miché et Cie à la fin des années 1920, et Frédéric Miché assure la direction de l'entreprise jusqu'en 1936. L'usine reste peu active jusqu'en 1941 date à laquelle Gaston Philbert, entrepreneur de construction métallique à Pont-Saint-Pierre s'associe à Maurice Cavelier, directeur de production de la filature de coton Levavasseur, pour racheter bâtiments et machines en place. L'acte de vente est signé le 14 décembre 1941 chez Maître Séguret, notaire à Pont-Saint-Pierre. Dans la foulée, les deux associés fondent une société anonyme au capital de 500 000 F, baptisée Les Bois Utiles, qui a pour objet "toutes les opérations se rattachant soit directement, soit indirectement au commerce et à l’industrie du bois tant en France qu’à l’étranger".Après l'incendie de la filature Levavasseur en 1946, Maurice Cavelier se retrouve au chômage et décide de prendre la direction de la scierie. On y fabrique alors toutes sortes de caisses en bois (clayettes, caissettes, caisses à poisson…), mais aussi de la boissellerie (escabeaux, boîtes aux lettres…). Au milieu des années 1950, l'activité occupe une trentaine d’ouvriers. Après le décès de Maurice Cavelier en 1970, sa veuve confie la gérance de la société à M. Devilliers. La scierie fonctionne encore une dizaine d'années avant que M. Devilliers ne la loue à son tour à un marchand de bois. Une grande partie des bâtiments est alors détruite. L'atelier de découpe qui subsiste aujourd'hui est transformé en logement. Le bâtiment d'eau et la roue hydraulique sont toujours en place.
Brique
Rez-de-chaussée
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans pignon couvert
Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale
L'atelier subsistant consiste en un vaste bâtiment en brique de type halle construit en rez-de-chaussée et disposant d'une grande hauteur sous sa charpente en bois apparente. Subsiste également le bâtiment d'eau abritant la roue hydraulique qui lui est accolé.
Remanié
IM27021139
Machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Propriété d'une personne privée
2016
(c) Région Normandie - Inventaire général
2018
Real Emmanuelle
Sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine