Maison du fermier

Désignation

Dénomination de l'édifice

Logis ; ferme

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Maison du fermier

Localisation

Normandie ; Eure (27) ; Routot ; du Roumois (rue ) 60

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays du Roumois

Canton

Routot

Lieu-dit

Romois (Le (anciennement)) ; Roumois (Le)

Adresse de l'édifice

Du Roumois (rue ) 60

Références cadastrales

1826 D 22 ; 2021 ZB 187

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom de l'édifice

Ferme du Roumois

Références de l'édifice de conservation

IA00018666

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 19e siècle ; 17e siècle (?)

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1800

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; porte la date

Description historique

Une inscription est gravée sur une pierre calcaire sur la base de la cheminée visible au sous-sol : « IP. FR. 1800 ». Celle-ci est certainement postérieure à l'édification du logis initial qui a été remanié et rehaussé postérieurement. La forme caractéristique du logis, avec sa tourelle carrée (datant possiblement du 17e siècle), adossée à la façade arrière, apparaît clairement sur le cadastre napoléonien (1826).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Bois ; pan de bois ; brique ; brique émaillée ; calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; comble à surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit

Commentaire descriptif de l'édifice

Ce logis comprend un sous-sol complet semi-enterré construit en maçonnerie de brique, silex et pierre calcaire, assemblés par endroits en damiers. Le rez-de-chaussée, surélevé, est accessible depuis la façade est par un petit escalier extérieur comptant six marches. Les façades sont assemblées en pan de bois. L'espace de comble à surcroît a probablement bénéficié d'un rehaussement complet de la charpente, comme l'indique la corniche moulurée visible sur la partie du logis surmontant le petit escalier extérieur. À l'intérieur, la plupart des pièces sont en matériaux apparents : charpente bois, maçonneries en brique recouverte d'un enduit en terre crue (sur lequel sont gravés de nombreux graffiti, dates et comptes. La cheminée du rez-de-chaussée a disparu mais sa base monumentale est encore visible au sous-sol. Ce sous-sol, étendu sur la totalité du bâtiment, est accessible depuis le pignon nord par une porte à deux vantaux d'où descendent plusieurs marches. Une tourelle carrée est adossée contre la façade arrière, côté ouest. Elle est maçonnée en brique artisanale et présente à l'extérieur un motif de croisillons, créé grâce à l'emploi de briques émaillées. Une partie en appentis, construite en pan de bois et brique, a été ajoutée plus tardivement contre la façade arrière et a servi comme bâtiment d'élevage. Le pignon sud a été complètement remonté en brique et ciment.