Logis
Seigneurial
Logis seigneurial
Centre-Val de Loire ; Eure-et-Loir (28) ; Nogent-le-Rotrou ; du Château (rue)
Nogent-le-Rotrou
Nogent-le-Rotrou
Du Château (rue)
En ville
11e siècle (?) ; 12e siècle (?) ; 1ère moitié 13e siècle ; 3e quart 15e siècle
19e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; datation par dendrochronologie ; daté par travaux historiques
Attribution par source
D'Anjou Charles IV (commanditaire)
Le château Saint-Jean est démoli en 1357 et incendié entre 1428 et 1449. Le site est reconstruit par Charles IV d'Anjou à partir de la seconde moitié du 15e siècle. Le porche et la salle des gardes, datés entre le 11e siècle et le 12 siècle grâce à leurs voûtements, et le châtelet, sont réaménagés et/ou reconstruits en logis seigneurial. La datation de ce dernier repose tant sur les modénatures des mâchicoulis et des croisées à coussièges, que sur les charpentes datées au plus tard de 1470. L'édifice est investi par la prison Saint-Jean en 1803. Les dispositions du logis sont bouleversées, des fenêtres en plein-cintre sont ouvertes dans les tours du châtelet. En 1826, le château est vendu pour ses matériaux, ce qui entraîne la ruine du bâtiment se trouvant à l’interface entre le donjon et le porche. Le logis est restauré à deux reprises au cours du 19e siècle (de 1843 à 1883 et de 1885 à 1900). La façade est de l'édifice (entre donjon et châtelet) est reconstruite. Le chemin de ronde et ses mâchicoulis sont inventés, tandis que les tours du châtelet sont dotées de croisées. La dernière campagne de restauration, entre 1955 et 1968, vise à installer le musée du château Saint-Jean. Les travaux portent à la fois sur les maçonneries et les charpentes. La couverture n’est reprise que plus tard, en 1977.
Pierre ; moellon
Ardoise
Toit conique ; toit en bâtière ; terrasse ; toit en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours
Le logis est composé de plusieurs bâtiments hétérogènes : le châtelet, le porche, la salle des gardes et un bâtiment situé à l’interface entre le porche et le donjon. Ce dernier, de plan trapézoïdal est composé de trois niveaux d’élévation éclairés par des croisées. Il est surmonté d’une terrasse couronnée de mâchicoulis. La salle des gardes, de plan triangulaire, est couverte de trois voûtes en berceaux disposées autour d’un pilier triangulaire. Le bâtiment est surmonté par un niveau de terrasse crénelée. Le porche de plan rectangulaire, est voûté en berceau plein-cintre. Il est composé de trois niveaux d’élévation éclairés par des croisées à coussièges et surmonté d’une toiture en bâtière. Le châtelet comporte quatre niveaux d’élévation éclairés par des croisées. Comme les étages du porche, il est couronné par un chemin de ronde doté de mâchicoulis. Les tours disposent de toits coniques réunis par la toiture en pavillon du logis. Ils sont tous les trois couverts en ardoise. La distribution verticale est assurée par un escalier en bois prenant place dans une cage octogonale, et donnant accès de la haute cour aux étages du porche. Ce dernier se fait le pivot des circulations horizontales. Le logis est pour sa majeure partie construit en moellons de taille et nature différentes. A l’inverse, les éléments porteurs sont montés en moyen appareil de pierre calcaire.
classé MH ; inscrit MH
Tours ; châtelet ; murs d'enceinte ; cour intérieure ; bâtiment du 17s ; puits ; fossés : inscription par arrêté du 13 janvier 1950 ; Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments : classement par arrêté du 3 mars 1952.
Porche ; charpente ; chemin de ronde
Propriété de la commune
2015
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général
2013
Rozier Hadrien
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06