Présentation de la commune de Guilligomarc'h
Bretagne ; Finistère (29) ; Guilligomarc'h
Arzano
"L'enquêteL´inventaire topographique du patrimoine architectural et mobilier et de la commune de Guilligomarc´h a été réalisé en 2004 ; l´opération a été soutenue par le Conseil général du Finistère et la communauté des communes du pays de Quimperlé (mise à disposition du cadastre vectorisé). Ce recensement intègre en partie les résultats d´une enquête de pré-inventaire réalisée par le service régional de l´Inventaire en 1975.L´inventaire a porté sur l'ensemble des édifices bâtis avant 1940. Les dossiers qui suivent sont classés du général ou du thématique (dossiers collectifs), au particulier.Parmi les 301 immeubles recensés par l'INSEE en 1999, 32 ont été bâtis avant 1915 ; 25 sont documentés individuellement, et environ 55 collectivement, c´est-à-dire mentionnés et illustrés dans un dossier collectif.Parmi les 68 objets mobiliers recensés, conservés dans les édifices religieux et appartenant à la commune, 30 ont fait l´objet d´un dossier individuel.Les oeuvres uniques ou au contraire représentatives, à valeur patrimoniale intrinsèque et revêtant un intérêt à l'échelon communal, sont traitées dans un dossier individuel. La restitution des données découle de la méthode d'analyse. A chaque élément sélectionné correspond une notice. Cependant, pour appréhender les familles d'édifices représentés en grand nombre (les maisons par exemple), il a été procédé à une sélection raisonnée d'unités à étudier, les caractères communs à chaque famille étant restitués dans un dossier collectif. En ce qui concerne les objets produits en série, ils ont été simplement mentionnés dans des listes supplémentaires.A l´échelle nationale, l´accès aux données est possible via les bases de données MERIMEE (architecture) et PALISSY (objets mobiliers) du ministère de la Culture.Note de synthèseSitué dans la partie nord-est du canton d´Arzano, le territoire de Guilligomarc´h, à caractère essentiellement rural, s'étend sur 2275 hectares ; la commune compte, en 1999, 573 habitants. Faisant partie de la communauté des communes du pays de Quimperlé, Guilligomarc´h est bordée, à l´est, par la vallée du Scorff qui forme aussi la limite avec le département du Morbihan. La vallée de l´Ellé constitue, à l´ouest, la limite naturelle avec les communes de Locunolé et de Querrien. La vallée de l'Ellé (les Roches du Diable) se situe dans un site inscrit le 12.12. 1932 qui s'étend sur plusieurs communes, tout comme les rives du Scorff formant un site inscrit le 15. 5. 1974. Le Scorff et le bassin versant de l'Ellé sont également répertoriés, par le ministère de l'Environnement, dans une ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et font aussi partie des sites "Natura 2000".Ce territoire fortement marqué par des vallées encaissées, présente des variantes d´altimétrie allant de 20 m (cours d´eau) à 150 m (au nord). Dans un secteur d´habitat dispersé et de paysage bocager, on compte, en 2002, 15 exploitations agricoles et quatre secteurs boisés appartenant à la commune (Bel Air, Muriou, Kerloquet et Poulbet). L´exploitation des carrières situées à l´est du bourg constitue le pilier économique de la commune. Le sol constitué de granite est propice à la construction locale ; il est omniprésent dans l'architecture domestique et religieuse.Liée à l'origine à l´évêché de Vannes, la paroisse « Guele Coumarho » est attestée en 1323. Elle n´est rattachée au diocèse de Cornouaille qu´en 1802, en détachement de sa paroisse mère d´Arzano, alors que la commune faisait partie du département du Finistère depuis 1790.Le patrimoine archéologique de la commune, non répertorié dans ce dossier, est particulièrement riche et couvre des périodes allant du néolithique à l´époque gallo-romaine. L´époque médiévale est dominée par l´autorité féodale des seigneuries du Kemenet-Héboé et de La Roche-Moysan qui s´étend sur ce secteur de la Bretagne intérieure. Cette emprise est relayée dès le 15e siècle par l´implantation d´une demi-douzaine de petites seigneuries dont certains lieux - et les moulins qui en dépendaient - conservent encore des traces (voir : dossier collectif châteaux et manoirs).L´architecture vernaculaire dont aucun témoin n´est antérieur à la seconde moitié du 16e siècle, reflète, à travers les caractéristiques architecturales tout morbihannaises de la haute vallée du Scorff, la prospérité que connaît l´économie rurale dans ce secteur au 17e siècle. La modernisation des bâtiments ruraux, amorcée dès le milieu du 19e siècle, avait été corroborée par un essor démographique sans pareil (1284 habitants en 1914), avant d´entamer un lent mais constant déclin (voir : dossier collectif maisons et fermes).A côté de certaines fermes (Kériouarc´h, Ménégall, Saint-Coal) et du château du Sac´h, la chapelle Notre-Dame du village de Saint-Eloi - elle conserve aussi quelques oeuvres sculptées de qualité - compte parmi les monuments insignes dans la commune."
2004
(c) Inventaire général
2004
Douard Christel
Présentation de l'aire d'étude
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35