Ensemble d'industrie du bois
Ensemble d'industrie du bois
Corse ; Haute-Corse (2B) ; Volpajola
Alto-di-Casaconi
Barchetta
En écart
Golo (le)
Scierie ; tonnellerie ; usine de papeterie ; bassin de décantation ; bureau d'entreprise ; cheminée d'usine ; canal
4e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1897
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La "Société corse pour le traitement des bois", administrée par l'ingénieur des Arts et Métiers François Chardon, fait construire entre 1897 et 1907 une usine à bois et des dépendances avec le concours des financiers bastiais Orenga et Fantauzzi. En 1907, la "Société anonyme de Champlan", possédant déjà les usines de Campo Piano et de Folelli, fusionne avec la "Société corse pour le traitement des bois" et devient propriétaire de ce nouvel établissement produisant environ 6 000 tonnes d'acide gallique par an. En 1913, elle complète les installations existantes par une tonnellerie. De la première guerre mondiale aux années 1930, l'irrégularité de la production d'acide gallique, soulignée dans les sources, est due à l'effondrement des exportations. En 1939, l'usine ne fabrique plus d'extraits tannants. Elle se consacre jusqu'en 1963 à la fabrication de parquets en châtaignier puis ferme ses portes. L'entrepreneur Chapuis reprend la scierie. Un incendie survenu en 1969 met définitivement fin à cette activité. En 1999, la société "Aprochim" s'installera sur le site et le réaménagera détruisant l'ancienne usine d'acide gallique et transformant la tonnellerie et les ateliers d'entretien en atelier de recyclage du verre.
Ciment ; fer ; fonte ; schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; brique
Tuile ; tôle ondulée
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans
Énergie électrique ; produite sur place ; moteur électrique ; énergie hydraulique ; produite sur place ; turbine hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston
L'usine d'acide gallique de Barchetta comportait un bâtiment de production, une cheminée de briques rouges haute d'une trentaine de mètres, une tonnellerie, une scierie et des dépendances. Elle était équipée de trois découpeuses, de deux batteries de quatre autoclaves (la première sortie des ateliers Fives-Lille de Givors, la seconde de la maison lyonnaise Bonnet-Spazin) , de cinq chaudières, d'une machine à vapeur de 100 CV issue des ateliers Farcot de Saint-Ouen, d'un premier groupe turbine-alternateur de 90 CV de marque Brault-Teisset-Gillet, puis, en 1914, d'un nouveau moteur. Celui-ci était formé d'une roue Pelton horizontale de 80 à 100 CV entraînant un alternateur à l'aide d'une courroie en cuir (ce dernier sera remplacé à son tour en 1947 par un alternateur C.E.I. provenant de l'usine d'amiante de Canari). Cet établissement comportait aussi deux appareils évaporatoires, l'un à quadruple effet (composé de quatre caisses) , l'autre à double effet (formé de deux caisses) , livrés avec les batteries d'autoclaves. A ces appareils s'ajoutaient un atomiseur, un réfrigérant, un condensateur barométrique, une dynamo d'éclairage, du matériel Decauville, des cuves pour la macération, la décoloration au moyen de sels minéraux ou encore le lavage des boues. Ces équipements ont pour la plupart disparu. Seule la turbine demeure encore en place.
Établissement industriel désaffecté ; remanié
Propriété privée
2004
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
2005
Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
Dossier individuel
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07