Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinemine d'antimoine dite mine de Luri
mine d'antimoine dite mine de Luri






Référence de la notice
IA2B000832
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 août 2006
Date de dernière modification de la notice
16 février 2007
Rédacteur de la notice
Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Désignation de l'édifice
Titre courant
mine d'antimoine dite mine de Luri
Appellation d'usage
mine de Luri
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
mine
Précision sur la typologie de l'édifice
mine d'antimoine
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Corse ; Haute-Corse (2B) ; Luri ; Castello ; Spergame
Canton
Capobianco
Lieu-dit
Castello ; Spergame
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
aire de triage ; bureau d'entreprise ; chevalement ; entrepôt industriel ; excavation ; puits d'extraction
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1863 ; 1866 ; 1870 ; 1890
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Vecchini Jean (promoteur) ; Giuseppi Félix (promoteur) ; Castell-Southwell Arthur (promoteur)
Description historique
En janvier 1859, Jean Vecchini, originaire de la commune de Luri, déclare à la Préfecture la découverte d'antimoine. Cette invention est contestée par le maire, Félix Giuseppi. Celui-ci obtient l'autorisation de poursuivre les travaux de recherches qu'il avait déjà engagés en vue de l'obtention d'une concession. Celle-ci lui est accordée le 16 juin 1863 en association avec Dominique Vecchini, frère de Jean. Ils font procéder à l'exploitation du principal filon situé au lieu-dit Castello et plus particulièrement au dépilage d'une colonne richement minéralisée, "la Tromba". Après le percement de quatre galeries à flanc de coteau, les concessionnaires font creuser, à partir de 1866, un puits de 24 m de profondeur dit "Via Nota", puis, à compter de 1870, un second puits, "Terra Rossa", constituant la colonne vertébrale de la mine. De 1870 à 1881, quatre niveaux de galeries sont percés autour de ce puits. En 1887, confrontés à des difficultés financières, les concessionnaires abandonnent l'exploitation à leurs ouvriers qu'ils sont dans l'impossibilité de rémunérer. La gestion de la mine est alors assumée par le Syndicat ouvrier, sous la responsabilité du maître-mineur Conforti. En 1890, la concession est cédée à la "Société Wiens Novelli & Southwell" créée avec le soutien de capitaux anglais. L'exploitation se développe alors jusqu'en 1893. De nouveaux aménagement sont effectués : doublement du puits Terra Rossa par un travers-banc desservant 8 niveaux de galeries, installation de 2 chaudières et de pompes à eau. Entre 1890 et 1897, 130 à 200 ouvriers, en grande partie originaires de Toscane, sont employés annuellement. En 1899, ils ne sont plus que 30. Des manoeuvres insulaires, parmi lesquels des femmes et des enfants originaires du village, travaillent au triage, à l'ensachage et au transport. En 1904, la société anglaise cède l'exploitation à une société italienne "Miniere e fonderie d'antimonio", dont le siège social est établi à Gênes. Sous la direction de M. Vecelli, l'entreprise effectue de simples dépilages et fait conduire des recherches sur le filon de Spergame. En 1926, la concession de Luri est regroupée avec celle des mines d'antimoine d'Ersa et de Meria au sein de la "Société Minière du Cap Corse" gérée par l'ingénieur Flavigny Barrois, domicilié à Luri. Il fait procéder à des dépilages du filon de Spergame entre 1927 et 1939, date à laquelle sa société est mise en liquidation. En 1952, la "Société d'Etudes et de Recherches pour l'Antimoine", filiale de la "Société Nouvelle des Mines de la Lucette", reprend les deux concessions du Cap. En 1983, la "Société Nouvelle des Mines de la Lucette" devient concessionnaire de ces deux mines mais elle se désengage rapidement. La mise en sécurité du site sera réalisée en 2005.
Description de l'édifice
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston
Commentaire descriptif de l'édifice
Cette activité minière de plus d'un demi siècle a donné lieu au creusement de plus de 4 km de galeries, 400 m de puits et 250 m de travers-bancs. La principale exploitation, au lieu-dit Castello, était organisée autour du puits de Terra Rossa. Celui-ci desservait douze niveaux de galeries, sur une profondeur de plus de 220 m. Un hangar à minerai (détruit) et un bâtiment administratif complétaient les installations. De nombreuses entrées de galeries situées en bordure de la route communale conduisant à l'écart de Castello, la descenderie et le chevalement du puits, des haldes et le bâtiment administratif, en mauvais état, constituent les fragiles témoins de cette industrie extractive.
État de conservation
détruit après inventaire
Date de l'enquête ou du récolement
2004
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2005
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine£B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07

Référence de la notice
IA2B000832
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
10 août 2006
Date de dernière modification de la notice
16 février 2007
Rédacteur de la notice
Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
Mentions légales
© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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