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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin de Carrière

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin

Genre du destinataire

Seigneurial

Appellation d'usage

Moulin de Carrière

Titre courant

Moulin de Carrière

Localisation

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Aubais

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sommières

Canton

Sommières

Lieu-dit

Carrière

Références cadastrales

1954 B 506, 2396, 2393, 504, 505

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Le Vidourle

Partie constituante non étudiée

Moulin à blé ; moulin à foulon

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Seigneur d'Aubais (commanditaire) Montredon, James de (commanditaire) Montredon, Ramond de (commanditaire)

Description historique

Ce moulin fortifié datant probablement de la fin du 13e siècle appartient à la mairie depuis le début du XXe siècle. A l'origine, il semblerait que le moulin de Carrière ait été uniquement bladier. En 1675, lors d'un arrentement est mentionné le terme de bladier, mais aussi celui de drapier. Ce moulin était assez grand pour abriter deux corps, il paraît concevable alors que l'une des deux activités ait pu être transformée. Ce changement s'est semble-t-il éffectué entre 1655 et 1675. Ceci est d'autant plus concevable que les techniques et les matériaux de construction ne diffèrent guère de ceux employés pour les moulins à blé. Mais par la suite à une date qui nous est inconnue le moulin de Carrière reprendra son activité d'origine : moudre le blé. Puis, au début du XXe siècle, après que la commune l'ait acheté, un projet d'élévation et de distribution d'eau fut lancé ainsi que la construction d'un puits d'alimentation (1906). En 1984 le moulin fut abandonné car ce puits, aménagé postérieurement à proximité servant à l'alimentation en eau du village, a été jugé insuffisant en été et de qualité médiocre. En 1996, un chantier d'insertion a été lancé dans le but d'exhumer les murs ainsi qu'une roue métallique car après son abandon le moulin se laissait engloutir sous des tonnes de limons. Le projet d'en faire un centre d'activité pour les jeunes fut soumis en 1995, accordé en 1998, et réalisé en 1999. Ces travaux d'aménagement à l'intérieur du moulin ont malheureusemnt conduit certains parements à être recouverts, et des espaces à être remaniés.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil ; bossage

Matériaux de la couverture

Tuile

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes ; voûte en berceau

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur ; escalier droit ; ascenseur

Commentaire descriptif de l'édifice

Moulin assez caractéristique puisqu'il fait partie des quelques moulins fortifiés dont il ne reste que de rares exemples. Sur cet édifice muni d'un éperon on note des éléments de fortifications : mâchicoulis ou des meurtrières à simple ébrasement. Par ailleurs, en analysant la structure des différents murs intérieurs et extérieurs on a pu observer qu'ils étaient pour la plupart construits en pierre à bossages appelées également bossage d'économie ou bossage rustique. Souvent employées pour des édifices fortifiés, elles peuvent par leurs situations dans le parement nous apporter des indications fort précieuses quant à la datation et la construction. ll semblerait ainsi que le moulin de Carrière ait été l'objet de deux phases de construction. La plus ancienne qui se situerait entre les pierres de calcaire froid mis au jour lors du sondage archéologique et le deuxième, troisième niveau. Ces pierres se repartissent de manière assez homogène tant sur les parements extérieurs que sur les parements intérieurs. La salle basse est la salle la plus ancienne qui subsiste. Au-dessus de cet appareil à bossages nous avons remarqué l'utilisation de l'appareil alterné régulier pratiquement au même niveau pour toutes les façades. Suite à ces observations il semble que de l'époque médiévale il ne subsisterait que les murs du premier niveau et deuxième niveau ainsi que les mâchicoulis ou système de hourds. La dernière partie située au niveau du toit, par ses nombreux décrochements et anomalies paraît postérieure.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Salle des machines

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Conditions d'ouverture au public

Ouvert en partie

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Solignac Anne

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.502