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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Baudile de Nîmes

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Baudile

Titre courant

Église paroissiale Saint-Baudile de Nîmes

Localisation

Localisation

Occitanie ; Gard (30) ; Nîmes ; Gabriel Péri (Place)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Nîmes

Adresse de l'édifice

Gabriel Péri (Place)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1877 ; 1867

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Description historique

Il existe un couvent de Carmes à Nîmes dès la seconde moitié du 13e siècle. En 1517, c'est le Carme jean Colomb que la ville charge de présider à l'ouverture du tombeau de st Baudile et lorsque la paroisse Saint Baudile est créée, il est demandé aux Carmes de la diriger. Le couvent est détruit en 1561 et les Carmes ne peuvent commencer à reconstruire qu'en 1679 un monastère qui est terminé en 1685, sans église. Cette dernière est construite entre 1713 et 1747. Le 18 mars 1773, Mgr de Becdelièvre érige la paroisse St-Baudile, dont le culte se rendra dans l'église des Carmes. Divers achats de terrain pour agrandir l'église, divers travaux ont lieu après la Révolution, notamment un clocher construit en 1822, mais l'église se trouve en mauvais état en 1855.EN 1859, la ville décide de reconstruire l'église et ouvre un concours en septembre de la même année. Le 7 février 1861, le projet de Mondet est choisi, parmi 22 candidats. Ormières, entrepreneur de Bordeaux va construire l'église. L’'édifice, dont la première pierre est posée le 28 mars 1867 (jambage de droite du portail principal), est le plus imposant des trois nouvelles églises nîmoises du 19e siècle, notamment parce qu'il jouit d’'un vaste terrain libre, là où se trouvait autrefois l’'ancien monastère des Carmes ; en outre, les plans sont ambitieux pour un édifice de grandes dimensions. En août 1870, «les couverts étaient terminés et les tours élevées jusqu'à la naissance des flèches» (Goiffon, p. 38). Mais surviennent la guerre de 1870 et un procès concernant l'orgue, qui stoppent un temps les travaux. L'église de style gothique est finalement consacrée par l’'archevêque de Lyon, Mgr Caverot, le 28 novembre 1877.Au printemps 1877, l'ancienne église des Carmes sert encore alors que le chantier de la nouvelle est entamé. Il s'agit de la première église résolument gothique dans la ville de Nîmes.Tous les travaux de serrurerie sont confiés le 11 mai 1876 à Marius Nicolas : treillis en fer maillé pour les vitraux du choeur, appui de communion du choeur en fer forgé, grille du choeur en fer forgé, grille pour le fond des tribunes, grille du square de 1,20 m de hauteur posée sur un balustre en pierre (AM Nîmes, 2 M 6).Emile Toquebeuf (marché du 7 mai 1876) se voit confié la fabrication de la porte principale, de deux portes dans le transept et d'autres portes, toutes en noyer.Le sol du sanctuaire ainsi que celui qui entoure les fonts baptismaux, le chemin de croix ont été réalisés en mosaïque. Morat (ou Mora) les a réalisées.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Typologie de plan

Plan en croix latine

Typologie de couverture

Flèche en maçonnerie

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Commentaire descriptif de l'édifice

La façade principale est dirigée sud-sud-ouest. Eglise à chevet droit, transept peu saillant, nef de cinq travées dotée d'un triforium. Un couloir double l'extérieur du chevet, reliant les deux sacristies. Il soutient une tribune. Le porche ainsi que les chapelles du transept sont également surmontés de tribunes. La construction est montée en calcaire de Beaucaire et en pierre de Baruthel bleu bleuâtre ou de Roquemaillère blanc rosé (piliers isolés et socles).Au tympan du portail principal, sculpté par Bosc, Christ enseignant avec le tétramorphe (marché du 29 novembre 1875). C'est aussi lui qui doit faire une statue de saint Baudile de 2,40 m de hauteur, ainsi que le «fronton de la porte principale au-dessus du tympan, motif de la croix soutenue par deux anges en bas-relief, les ailes déployées, chaque ange mesurant 1,10 m. de longueur, de la tête aux pieds.» (AM Nîmes, 2 M 5). Léopold Morice sculpte les deux anges en pierre de Lens de deux mètres de hauteur.Au tympan ouest, oeuvre de Léopold Morice, attribuée le 20 décembre 1875 : apparition de la Vierge à st Simon Stock, patron des Carmes. Scène encadrée de deux anges qui portent, l’un l’église des Carmes, devenue celle de st Baudile, l’autre la nouvelle église Saint-Baudile ; aux extrémités, armoiries du pape (Pie IX ? écartelé) et de Mgr Plantier. Sur le linteau : Carmel, ecclesia , MDCCXLVII S. Simon scap. accip.  : «église des Carmes, 1747, S. Simon reçoit le scapulaire». Tympan est : martyre de saint Baudile, avec armoiries de la ville et celles de Mgr Besson, réalisé par Amédée Jouandot, «statuaire», demeurant rue de Vaugirard, à Paris, conformément au marché du 20 décembre 1875 (AM Nîmes, 2 M 5). Inscription : Martyrium sancti Baudilii, Nemaus. apostoli, «Martyre de saint Baudile, apôtre de Nîmes».Parmi les mosaïques du sol, voir surtout celles de la chapelle des fonts, avec les quatre fleuves du Paradis. C’est M. Mora qui a réalisé les mosaïques de l’église.

Indexation iconographique normalisée

Armoiries ; saint ; scène de la vie chrétienne

Description de l'iconographie

Apparition de la Vierge à saint Simon Stock ; martyre de saint Baudile ; anges ; Christ entouré du tétramorphe

Dimensions normalisées des édicules uniquement

64 mètres de longueur dans oeuvre ; transept de 30 mètres de longueur. La hauteur est de 20 m. sous clef dans la nef centrale et de 11,50 m dans les collatéraux.

Protection et label

Référence aux objets conservés

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Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2012

Date de rédaction de la notice

2012

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pagnon Josiane

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Vue extérieure
Vue extérieure
(c) Inventaire général Région Occitanie
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Vue extérieure prise du nord-ouest
Vue extérieure prise du nord-ouest
(c) Inventaire général Région Occitanie
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