Prieuré ; basilique
De bénédictins
Notre-Dame
Basilique Notre-Dame de la Daurade
Église paroissiale
Prieuré de bénédictins, basilique Notre-Dame de la Daurade, aujourd'hui église paroissiale
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; Daurade (place de la) 1
Toulouse centre
Capitole (quartier)
Daurade (place de la) 1
2011 310818AB0591
En ville
2e moitié 18e siècle ; 19e siècle
1838
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Le prieuré Notre-Dame, qui ne prend le qualificatif de Deaurata (de la Daurade) qu'au XIIe siècle, en raison de l'éclat de ses mosaïques, pourrait avoir été à l'origine, vers 350, un temple romain. Vers 450, l'édifice est christianisé et devient un sanctuaire marial, un décagone avec une coupole percée au centre d'une ouverture. L'existence d'un monastère bénédictin est confirmée par un diplôme de Charles le Chauve datant de 844. En 1077, le monastère devient prieuré clunisien rattaché à l'abbaye de Moissac. De 1060 à 1080, tout en conservant trois côtés du temple antique, une église romane dont la nef était d'axe est-ouest est construite. En 1125, nous trouvons mention d'un hôpital qui témoigne de l'existence d'un pèlerinage à la Vierge Marie. Les bâtiments du prieuré sont reconstruits au 17e siècle. La voûte de l'église est démolie en 1769 pour des raisons de sécurité et remplacée par un dôme décoré de huit grandes fenêtres. Mais ces travaux compromettent la solidité de l'édifice, dont la destruction est ordonnée en 1761. Un projet de reconstruction est alors envisagé et c'est en 1764 que, suivant les plans de Franque, la première pierre du nouvel édifice est posée. Cependant, en 1766, l'Intendant du Languedoc ordonne l'arrêt des travaux, ces derniers n'étant pas en conformité avec ceux que la province prévoyait pour l'aménagement des quais de la Garonne. Un nouvel architecte est alors choisi, Philippe Hardy, qui passe à l'exécution du projet en 1772. En 1798, le couvent est vendu comme bien national et le cloître et ses dépendances sont démolis en 1811. Les bâtiments conventuels, après avoir abrité une manufacture d'indienne puis la manufacture des tabacs sont affectés à l'école des Beaux-Arts. L'église est achevée de 1807 à 1833. Elle est consacrée le 11 novembre 1838 par l'archevêque de Toulouse Paul d'Astros en présence notamment des évêques de Pamiers et de Carcassone et de l'ancien évêque de Bayonne. La colonnade et le fronton en façade sont construits en 1884. L'intérieur est orné de décors peints de Bernard Bénézet.
Brique ; pierre
Tuile
Plan en croix latine
Voûte d'arêtes ; voûte en berceau ; fausse coupole
Toit à longs pans ; croupe polygonale
L'église de la Daurade est bâtie en brique et présente une façade en pierre sur la Garonne. La basilique reprend un plan en croix latine. Elle possède une nef divisée en quatre travées, pourvue de collatéraux, qui s'interrompt sur un transept saillant dont les extrémités sont en hémicycle. A la croisée s'élève une voûte d'arêtes en coupole. Au-delà du transept se développe un vaste chour composé d'une partie droite et d'une partie en hémicycle. Des pilastres massifs reçoivent les voûtes d'arêtes de la nef et les voûtes en berceau des collatéraux. L'élévation intérieure comprend deux niveaux limités par une épaisse corniche à modillons. Au premier, de grandes arcades en arc plein-cintre sont ornées d'une guirlande de feuillage interrompue par une couronne à la clé de l'arc. Ces arcades sont comprises entre deux pilastres de marbre monumentaux surmontés d'un chapiteau corinthien doré. Au-dessus de deux bandeaux horizontaux prend place une corniche très épaisse et saillante. Le second niveau est composé de fenêtres hautes en arc plein-cintre. Au niveau du transept et du chour, ces grandes arcades sont bouchées.
Peinture
Colonne ; fronton ; pilastre ; ordre corinthien ; guirlande
La façade sur la Garonne est agrémentée de colonnes supportant un fronton triangulaire. Les piliers de la nef sont ornés de pilastres corinthiens. Des guirlandes de feuillages décorent les acades de la nef.
1963/02/01 : classé MH ; 1994/12/30 : classé MH
Ensemble des vestiges archéologiques de l'édifice primitif existant sous l'église (cad. JJ2 1792) : classement par arrêté du 1er février 1963 ; Eglise, y compris sa colonnade monumentale du 19e siècle, la façade en trompe-l'oeil sur la rue de la Daurade et le passage couvert sur la rue Peyrolières (cad. AB 589, 591, 593) ; façade et toiture correspondante du presbytère accolé sur le flanc nord de l'église (cad. AB 592) : classement par arrêté du 30 décembre 1994
Arrêté
IM31100043
Propriété de la commune
Daurade (place de la) 1
Ouvert au public
1996
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Toulouse
1996 ; 2010
Noé-Dufour Annie ; Zimmermann Karyn
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47