Église
Église paroissiale
Église de Lardenne
Église paroissiale Saint-Michel-Ferrery de Lardenne
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; 207 avenue de Lardenne
Toulouse
Lardenne (avenue de) 207
310843BC0002
En ville
2e moitié 19e siècle
1867
Daté par travaux historiques ; daté par source
Attribution par travaux historiques
L'église actuelle, dédiée à saint Michel est établie dans le quartier de Lardenne à l'emplacement d'un entrepôt édifié en 1775 par Virebent, transformé en 1791 en église. Pour des raisons de taille et de mauvais état, le conseil municipal vote le 25 juin 1867 le projet de reconstruction de l'église. Cette reconstruction voit le jour grâce au zèle du curé Achille Rocous de Saint-Amans. Les plans sont dressés par l'architecte Alexandre Laffon le 25 mai 1867. Les travaux sont financés par la Ville et la Fabrique de la paroisse. L'entrepreneur François Lansac est choisi pour réaliser l'oeuvre de Laffon. La pose des vitraux achève les travaux de la nouvelle église, ils seraient datés de 1878.
Brique
Tuile
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'arêtes ; cul-de-four
Élévation à travées
Toit à longs pans ; toit polygonal
Contrairement à l'ancienne église, ce nouvel édifice de brique est perpendiculaire à l'avenue de Lardenne. Son portail néo-roman ouvre sur une place en hémicycle alignée sur la rue et est bordée d'une murette. Cette église néoclassique de 40 m de long sur 12 m de large se présente conformément aux plans de Laffon de 1867 avec son clocher-porche octogonal à neuf cloches. Ce type de clocher est très en vogue à Toulouse dans la seconde moitié du 19e siècle. Un vaisseau unique de 6 travées est bordé par deux chapelles se faisant face à l'entrée de la nef, deux autres sont disposées avant le choeur. Ce dernier est enchâssé par deux sacristies de forme rectangulaire. Une voûte d'arête recouvre la nef, elle repose sur des doubleaux portés des pilastres. L'abside du choeur est en cul de four. Les baies en plein cintre sont munies de vitraux réalisés par les peintres verriers toulousains J. Clédère et Paul Chalons. D'autres vitraux dont ceux du choeur sont l'oeuvre d'Amédée Bergès. Dans le choeur de cette église, on retrouve un bel autel de marbre polychrome du 18e siècle qui provient de l'ancienne église de Saint-Michel-du-Touch. Cet autel est muni de deux petits escaliers à balustres qui semblent plus récents. Ce maître-autel est surmonté d'un grand tableau signé par Pierre-Théodore Suau, fils de Jean Suau et élève du célèbre Jacque-Louis David. La scène représente saint Michel terrassant le Démon. Une grande peinture murale occupe l'abside en cul de four, la Trinité y est représentée, entourée d'anges. Deux tableaux présents dans la nef ont été classés Monuments Historiques en 1946. Le premier représente Sainte Jeanne de Valois, et le second, Sainte Elisabeth de Hongrie. Ils ont tous les deux été exécutés à la fin du 17e siècle par le peintre Jean II Michel (1659-1709) et restaurés en 1972. Deux autres tableaux de la nef représentent le Baptême du Christ par saint Jean-Baptiste et une Annonciation. Dans une chapelle du choeur est conservée une peinture représentant saint Dominique recevant le rosaire des mains de la Vierge, et dans la chapelle des fonts baptismaux à l'entrée, un tableau de la Sainte Famille qui est une copie de l'oeuvre de Nicolas Poussin (1594-1665) ainsi qu'une Crucifixion et une statuette de saint Jean-Baptiste. Enfin sur le revers de l'entrée principale sont accrochés deux tableaux de saint Jérôme, à gauche une Communion du Saint, à droite le saint en extase. Un beau bénitier en marbre de Caunes provenant probablement de Saint-Michel-du-Touch est placé à l'entrée de l'église. Un orgue est constitué par Baptiste Puget en 1878 probablement à partir d'orgue plus ancien. Il est installé sur une tribune située au dessus de l'entrée. Une statue en terre cuite de la manufacture Giscard datée de 1934 était placée à l'extérieur de l'église dans une niche à gauche du portail. Cette statue représente la Vierge portant l'Enfant Jésus sur sa main, l'Enfant est debout, les bras en croix en préfiguration de son martyre. Cette sculpture est appelée "Notre-Dame des Voyageurs" en référence à une strophe d'un hymne grégorien l'Ave maris stella (Salut, étoile de la mer) en l'honneur de la Vierge Marie, protectrice des voyageurs (Accorde-nous une vie innocente, rends sûr notre chemin, pour que voyant Jésus, nous nous réjouissions éternellement).
Peinture ; vitrail ; menuiserie ; sculpture
Pilastre ; Vierge ; ange ; Enfant Jésus ; balustre ; Vierge à l'Enfant ; Trinité ; Sainte Famille ; saint Jean-Baptiste ; sainte Elisabeth ; sainte Jeanne ; Annonciation ; saint Dominique ; Baptême du Christ ; saint Jérôme ; saint Michel
Clocher-porche
IM31100047
Propriété publique
1995
© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Ville de Toulouse
1995 ; 2014
Prat Nathalie ; Cadot Fabien
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47