Jardin
De l'abbaye Notre-Dame de Flaran
Jardins de l'abbaye Notre-Dame de Flaran
Occitanie ; 32 ; Valence-sur-Baïse
Gers
Valence-sur-Baïse
Flaran
2011 AH 52, 53, 54, 56
Isolé
Jardin potager ; verger ; puits ; bassin ; pigeonnier ; mur de clôture ; lavabo de cloître
Abbaye
IA32000199
18e siècle ; 20e siècle
1987
Daté par travaux historiques
Fille de l'Escaladieu, l'abbaye Notre-Dame de Flaran fut construite en 1151 par des moines bourguignons, dans le plus pur style cistercien. La construction de l'ensemble abbatial s'échelonne depuis le 12e siècle (église abbatiale), jusqu'au 18e siècle (logis de l'abbé) avec le cloître et ses galeries, les bâtiments conventuels et l'ancien quartier des hôtes. Le jardin médiéval est inclus dans la clôture monastique de l'abbaye cistercienne. Au 18e siècle, un aménagement important dote le monastère d'un "quartier des hôtes" et d'un grand jardin. En 1791, le monastère est vendu à un particulier, puis affecté à une exploitation rurale, et les bâtiments transformés en dépendances agricoles. S'ensuit une période de dégradation continue, à l'issue de laquelle, en 1970, un incendie criminel ravage une partie des bâtiments. Le Département achète l'ensemble en 1972. Peu après commence la restauration par les Monuments Historiques de l'ensemble abbatial. Les jardins actuels ont été restaurés après l'abbaye, en 1987. Cette restauration a concerné les parties suivantes : le puits, le bassin circulaire, le mur de clôture et son pigeonnier, ainsi que le pavillon contenant la pompe de remontage des eaux du canal.
Pierre ; maçonnerie
Tuile plate
Jardin régulier
Parterre de carrés ; parterre de gazon ; groupe d'arbres
On trouve à Flaran les trois types de jardins que peut comporter un enclos monastique. L'ensemble évoque les jardins abbatiaux selon le modèle de St-Gaal. Le jardin de cloître : au centre des bâtiments monastiques, il est entouré par des galeries qui desservent l'église et les principaux lieux de vie de l'abbaye. C'est un espace carré enclos, engazonné et orné d'un puits, ici légèrement désaxé. Le jardin de cloître a une valeur symbolique : par son ouverture sur le ciel, il sert de support à la méditation spirituelle du moine qui déambule dans ses galeries. L'eau du puits représente la vie divine. Dans certains cas, un pommier ou tout autre arbre fruitier pouvait être planté dans le cloître symbolisant l'histoire d'Adam et Eve et du péché originel. Le jardin d'agrément à la française : il s'étend sur une très grande surface, à l'est du chevet et de l'ancien "quartier d'hôte" ou logis abbatial construit en 1759. Aménagé après cette date, il est fait pour être vu depuis les fenêtres du premier étage du logis (appartement de l'abbé). Une allée axiale est tracée d'ouest en est depuis le milieu du quartier d'hôte jusqu'au pigeonnier qui marque la clôture orientale des jardins. A la croisée de cette allée axiale avec une allée perpendiculaire, cantonné par quatre cyprès, se trouve un vaste bassin circulaire. Des allées secondaires divisent le jardin en un damier composé de parterres engazonnés. Sur le côté nord, un édicule en pierre du 18ème siècle contenait la pompe qui faisait remonter l'eau du canal et alimentait notamment le grand bassin. Le jardin utile: il fait partie de l'enclos mais il est implanté en bordure, nettement séparé du jardin d'agrément par une haie. Il est en deux parties, la première consacrée au verger, planté de pommiers et de poiriers, la seconde divisée en carrés plantés de plantes médicinales et aromatiques (romarin, lavande, mélisse, sarriette, achillée, menthe).
Jardin régulier ; jardin de cloître ; jardin monastique ; jardin accessible
1914/04/07 : classé MH ; 1981/03/02 : inscrit MH ; 1999/05/27 : inscrit MH
Abbaye : classement par décret du 7 avril 1914. Façades et toitures du bâtiment de la porterie (cad. AH 60) : inscription par arrêté du 2 mars 1981. Le pigeonnier, le jardin et le bâtiment de la pompe à eau (cad. AH 52 à 54) : inscription par arrêté du 27 mai 1999
Décret ; arrêté
Église ; cloître ; salle capitulaire ; conciergerie ; pigeonnier ; jardin ; édicule des eaux ; élévation
À signaler
Figurant parmi les rares abbayes cisterciennes de Midi-Pyrénées, l'abbaye de Flaran a fait l'objet, avec ses jardins, d'une restauration soignée et authentique, avec un objectif d'accessibilité. Compte tenu de sa bonne conservation générale, elle propose un espace d'interprétation pour la compréhension de la vie monastique médiévale.
Propriété du département
Propriété du Conseil Général du Gers
Ouvert au public
2007
(c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Fournier Claire
Sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47