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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Cérase

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Genre du destinataire

De bénédictins

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Abbatiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Cérase

Titre courant

Église paroissiale Saint-Cérase

Localisation

Localisation

Occitanie ; 32 ; Simorre

Canton

Lombez

Références cadastrales

1828 C 4 ; 2016 AY 62

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 13e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 15e siècle ; 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1309

Commentaires concernant la datation

Datation par travaux historiques

Description historique

La légende établit la construction d'un oratoire dédié à la Vierge par saint Cérats au 5e siècle (CLERMONT, p. 115). L'abbaye aurait été construite sur son emplacement dès le 6e siècle. Au cours du 12e siècle, l'environnement de l'abbaye s'étoffe et celle-ci devient le coeur du village (BALAGNA, p. 154). Après le conflit qui oppose les bénédictins aux comtes d'Astarax (BALAGNA, p. 154), l'église abbatiale est reconstruite et consacrée en 1309. L'achèvement de l'église se poursuit avec la construction du clocher obstruant les baies nord de la nef (CLERMONT, p. 24). Une sacristie et une pièce dite "sacraire" sont bâtis de part et d'autre du chevet (LASSURE, 1989, p. 12). En 1356, l'abbé de Pessan, Raymond de Roffiac fait élever une chapelle dédiée à sainte Dode. Cette chapelle est reconstruite au cours du 16e siècle sous l'impulsion de Jean Marre, évêque de Condom, et dotée d'un vestibule. En 1442, la nef est complétée d'une troisième travée. Au cours du 19e siècle, plusieurs campagnes de travaux ont lieu. En 1838, la façade occidentale de l'église est percée d'une porte (Auch, archives dép., V 382 ; CLERMONT, p. 128) venant seconder l'entrée méridionale. L'intervention d'Eugène Viollet-le-Duc entre 1844 et 1853 (Auch, archives dép., T 211) modifie l'aspect de l'église en accentuant son allure fortifiée. Le dégagement de l’église, en projet depuis 1825, est réalisé au cours de l’année 1856 (Auch, archives dép., T 211 ; SAINT-MARTIN, p. 327). La restauration de l’église se poursuit par celle des verrières en 1869 par Rigaud, peintre verrier à Toulouse, d’après le devis de Charles Laisné, architecte diocésain (SAINT-MARTIN, p. 328). Vers 1900, sous la direction d'Adrien Chancel, architecte diocésain, et de A. Métivier, architecte départemental, la sacristie, la chapelle Sainte Dode et son vestibule sont alors détruits (SAINT-MARTIN, p. 328).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; pierre de taille ; brique

Matériaux de la couverture

Tuile

Typologie de plan

Plan en croix latine

Typologie du couvrement

Coupole à trompes ; voûte d'ogives ; voûte en berceau brisé

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice est construit selon un plan en croix latine, composé d'une nef de trois travées et d'un chevet plat. Les élévations extérieures sont bâties dans un appareil de briques, à l'exception de la façade en pierre. L'église se signale par une tour-clocher au nord et une tour-lanterne octogonale à la croisée du transept. L'église possède deux entrées. Le portail sud est surmonté d'une archivolte et de ressauts retombant sur les colonnettes des ébrasements ornées de chapiteaux sculptés indiquant vraisemblablement une réalisation du 13e siècle. Le gâble exposé à l'extérieur, à gauche du portail méridional, demeure le seul vestige de la chapelle Sainte-Dode. Cette entrée est complétée d'une seconde, plus tardive, à l'ouest. A l'intérieur, les deux dernières travées de la nef, le choeur et les bras du transept sont voûtés d'ogives. La croisée du transept est couverte une coupole sur trompes. La différence de dimensions et de couvrement entre la première travée de la nef et les travées suivantes montrent un agrandissement de la nef. Les traces d'arcades dans la troisième travée pourraient correspondre à l'entrée de l'ancienne chapelle Sainte-Dode et à celle de la tour-clocher depuis l'église.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture ; vitrail

Indexation iconographique normalisée

Ornement architectural ; saint Benoît, sainte Scholastique, moine ; saint Michel ; Le crucifiement, Vierge, saint Jean ; saint Sernin, évêque

Description de l'iconographie

L'actuelle sacristie est ornée de peintures murales représentant un décor de faux appareil et des scènes narratives : le miracle de sainte Scholastique, saint Michel terrassant le dragon, le Crucifiement, et saint Sernin encadré de deux saints évêques . Les ogives sont rehaussées d'un bandeau décoratif et la voûte est semée d'étoiles.

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1846 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Eglise : classement par liste de 1846

Nature de l'acte de protection

Liste

Référence aux objets conservés

IM32000004 ; IM32005265 ; IM32005346

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Conditions d'ouverture au public

Utilisation cultuelle

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2018

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Buvignier Alexandra

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47